Depuis la «Révolution des Roses» en Géorgie, en 2003, les dirigeants des anciennes Républiques soviétiques d?Asie centrale, indépendantes depuis 1991, craignent de se faire renverser. Mais leurs craintes sont peut-être exagérées. Leur dictature est trop dure pour permettre à un mouvement non violent de réussir. Comment imaginer, en effet, une révolution pacifique au Turkménistan alors que Saparmourad Niazov y est président à vie, ou en Ouzbékistan où le président Islam Karimov n?a pas hésité, récemment, à réprimer dans le sang une manifestation qui lui était hostile ?