Le test ADN est un nouveau procédé introduit, depuis peu, en Algérie, avec l?inauguration du centre de l?hôpital Maillot en 2002 et, deux années plus tard, du laboratoire de la direction de la Police judiciaire. Ce procédé est, aujourd?hui, utilisé pour l?identification des cadavres des victimes de catastrophes ainsi que dans la recherche des maladies génétiques et les facteurs à risque. Un vide juridique reste cependant à combler dans ce domaine. Le test ADN fait l?objet, depuis hier, d?une rencontre de trois jours organisée par la Dgsn à laquelle prennent part des experts de dix pays du Bassin méditerranéen occidental. Les travaux à huis clos aborderont les techniques d?analyse de l?empreinte génétique, par le test ADN, dans le cadre des enquêtes judiciaires et l?échange d?expériences et d?informations sur le sujet. En Algérie, les techniques sont maîtrisées, mais beaucoup reste à faire notamment sur le plan juridique où un vide est constaté. Ainsi, si en matière pénale le juge peut, aujourd?hui, demander ce test dans le cadre de l?identification des disparus, des victimes des catastrophes, ce n?est pas le cas, pour ce qui est des procédures civiles, notamment, pour la recherche de filiation. La grande difficulté demeure toutefois l?établissement d?un fichier de profil génétique assez complet. Un travail de longue haleine qui, selon les experts, n?est pas évident. Concernant le médical, la priorité, pour l?instant, est la banque de données qui permettra d?avancer dans la recherche. C?est, pourquoi, l?Algérie a adhéré à la coopération internationale en vue de se perfectionner.