Décision Sur les 53 dossiers de «demande d?agrément», 26 ont été retenus alors que 27 ont été ajournés pour complément d?information et autres. C?est ce qu?a indiqué Boubekeur Khaldi, secrétaire général du ministère de l?Education nationale lors d?une cérémonie de distribution d?agréments, de «création d?écoles privées», aux bénéficiaires. En effet, sur les 53 dossiers de «demande d?agrément», le département de M. Benbouzid a retenu 26 qui sont «conformes aux critères exigés dans le cahier des charges», a indiqué le représentant du ministre de l?Education nationale. En revanche, les 27 dossiers restants ont été ajournés pour différents motifs, selon les cas. «20 dossiers ont été rejetés pour la raison suivante : titre universitaire du directeur insuffisant. 1 pour insuffisance de l?expérience professionnelle du directeur, 3, structure proposée utilisée à d?autres fins et 3 pour compléments d?informations», a-t-il expliqué. Concernant les dossiers ajournés, les fondateurs sont invités à se rapprocher des services concernés des directions de l?Education de leurs wilayas pour «se conformer aux cahiers des charges dans un délai n?excédant pas le 15 juillet 2005», a-t-il rappelé. S?agissant de ceux qui ont été agréés, M. Khaldi a précisé que les décisions de création d?écoles privées vont être complétées par des décisions d?ouverture une fois que les commissions se déplaceront dans les établissements pour vérifier si les déclarations sont conformes aux documents fournis. Ainsi, les écoles qui ne seront pas agréées à partir de septembre prochain devront fermer leurs portes, autrement elles seront considérées en situation illégale. Donc, «les pouvoirs publics vont appliquer la réglementation par la force publique». En outre, le conférencier a tenu à rappeler à l?ensemble des chefs des écoles privées que le programme officiel doit être appliqué. Ainsi, toutes les matières officielles enseignées au niveau des établissements publics doivent l?être de la même manière au niveau des écoles privées et la langue d?enseignement doit être l?arabe. Cependant, les maîtres des écoles privées pourraient introduire des matières optionnelles pour mieux consolider les programmes officiels. A ce propos, «les responsables des écoles privées doivent présenter leurs dossiers aux ministères de l?Education pour autorisation», a affirmé M. Khaldi. - Concernant le sort des élèves ayant suivi, auparavant, leurs études en langue française ainsi que ceux des anciennes écoles qui ne seront pas reconduites, ils seront pris en charge dans les écoles privées ou publiques. Dans ce registre, le secrétaire général du ministère de l?Education nationale a tenu à tranquilliser les parents d?élèves que la tutelle les prendra en charge. «Nous allons nous occuper de deux populations d?enfants. Nous allons nous occuper des enfants des écoles agréées et nous allons nous occuper également de ceux qui sont au niveau des écoles qui ne seront pas agréées. Pour cela, nous avons prévu un programme d?adaptation et de transition pour permettre à ces enfants de se mettre rapidement dans le circuit du programme officiel de l?Education nationale», a-t-il indiqué.