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La flûte saharienne
Une sonorité attachante
Publié dans Info Soir le 05 - 07 - 2005

Tradition De tous les instruments de musique en usage dans le Sud-Ouest algérien, la flûte saharienne est celui dont la sonorité est la plus attachante.
Amie fidèle des bergers, elle accompagne les chants de ces derniers lors des longues marches qu?ils effectuent avec leurs troupeaux à la recherche de pâturages. La gasba, un tronçon de roseau, est l?un des instruments les plus faciles à réaliser : percé de cinq à six trous, le roseau est taillé en biseau à l?endroit où le flûtiste applique ses lèvres quand il joue de son instrument.
Le flûtiste joue en soufflant sur le biseau de façon à faire vibrer la colonne d?air. En obstruant ou en ouvrant les trous, le flûtiste modifie la longueur de la colonne d?air et, de ce fait, la hauteur du son.
Si le procédé est simple, le jeu est, en revanche, plus difficile et nécessite une oreille juste et des années de travail. La justesse de l?instrument est elle-même aléatoire car il n?existe aucune règle de fabrication permettant d?obtenir des instruments justes : le choix de la portion de roseau et l?expérience du flûtiste permettent d?obtenir un bon instrument car généralement chaque flûtiste fabrique lui-même sa propre flûte, laquelle peut varier d?une région à l?autre, soit en ce qui concerne le nombre de trous, la distance entre ces derniers ou encore la longueur de l?instrument.
La flûte en usage chez les Touareg ne comporte que deux perforations et produit une échelle pentatonique (échelle à cinq tons), qui s?adapte aux chants et aux danses des régions où elle est usitée. De nombreux autres types de flûte sont en usage dans le Sud-Ouest, bien que les musiciens exerçant dans les formations musicales préfèrent le naï, un instrument dont la facture obéit à des règles précises et sur lequel on peut exécuter tous les maqâm, autrement dit les modes de la musique savante, le joueur de naï possédant un jeu de plusieurs instruments allant du plus grave au plus aigu.
Un autre type de flûte est également en usage dans le Sud, bien que de plus en plus rare. Il s'agit du djawagh, une flûte à bec confectionnée elle aussi à partir d?un tronçon de roseau et de bois de laurier-rose.
Tous ces types de flûtes sont souvent finement décorés au fer chaud ou bien gravées et teintées de henné. Celle des Ahelil de Timimoun est ornée de cuir multicolore et de pièces en cuivre. En même temps que sa mélodie, elle est un plaisir pour les yeux.


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