Actualité La décision de dissoudre les APC et les APW de Kabylie issues des élections locales du 10 octobre 2002, a été au centre des activités organisées, ce week-end, par les partis politiques. Concerné de près par cette décision adoptée par le Conseil de gouvernement mercredi dernier, le Front des forces socialistes n?a pas manqué de s?élever contre cette «dissolution arbitraire» et ce «coup d?Etat contre le FFS», comme l?a qualifiée le secrétaire national chargé de la communication, Karim Tabbou, lors d?une conférence de presse tenue à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou à l?issue du Conseil fédéral de cette wilaya. Tout en promettant une réaction «pacifique» à la révocation des élus locaux de Kabylie dans les jours à venir, le porte-parole du FFS a fait savoir que la participation de son parti aux élections partielles prévues pour la prochaine rentrée sociale sera débattue au sein des structures du parti. «C?est à partir de là qu?on décidera de la voie à suivre», a-t-il ajouté. Pour sa part, le mouvement Ennahda a estimé, par la voix de son secrétaire général Yazid Benaïcha, lors d?une rencontre régionale organisée à la Maison de la culture Malek-Haddad de Constantine, avant-hier, jeudi, que les élections partielles prévues en Kabylie constituent «une menace à l?unité nationale» et ne feront que «consacrer le régionalisme». Un avis que ne partage pas, du tout, le Rassemblement national démocratique, dont le porte-parole, Miloud Chorfi, a présidé un regroupement régional à Laghouat. Tout en saluant la décision prise par le gouvernement, Miloud Chorfi a affiché la disposition de son parti à prendre part activement aux prochaines élections partielles. Par ailleurs, même si elle ne semblait pas «convaincue» par l?option de la dissolution, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a souligné, lors d?un meeting populaire à Alger, que son parti n?est pas opposé à l?idée de participer aux élections partielles en Kabylie. Car «il est nécessaire de prendre en charge et de trouver des solutions à tous les dossiers liés à la crise dont ceux des disparus et de la Kabylie», dira-t-elle à ce propos.