Un accord a été conclu entre le groupe des ciments de l'Ouest (Erco) représenté par M. Belkacemi et Pharaon Commercial investment Group Limited, d'Arabie saoudite, représenté par le Dr Gaïd. Cette cérémonie, qui s'est déroulée, dimanche soir, à l'hôtel El-Djazaïr, devant un panel de personnalités dont le S.G de l'Ugta, des ambassadeurs et des cadres du secteur, concerne l'ouverture du capital social de la cimenterie de Beni Saf, dont le groupe saoudien vient d'avoir la gestion : 35 % du capital de l'entreprise. Le montant de cette transaction s'élève à 25 millions de dollars, selon le représentant de l'Erco. Cette opération est codifiée par un cahier des charges auquel Pharaon est restreint. Obligation de résultat dont 1 000 000 de tonnes clinker par an (matière première pour fabriquer le ciment), actuellement la production est de 600 000 tonnes an. Le deuxième objectif, l'expansion de cette usine, qui emploie actuellement 600 salariés avec, à moyen terme, la réalisation d'une usine de fabrication de ciment blanc à Beni Saf. Le président du directoire du G.I.C.A, M. Thamri, qui a piloté cette opération, estime qu?elle est la première en attendant les 11 autres cimenteries concernées par l'ouverture de leurs capitaux. C'est une question stratégique, dira-t-il, expliquant ce choix par le projet d'un million de logements entamé récemment par les pouvoirs publics et dont les besoins en ciment s'élèvent à 15 millions de tonnes an. Or, la production nationale ne dépasse pas actuellement les 9 millions de tonnes an.