«La consommation d?Ifri ne représente aucun danger pour la santé des consommateurs. Notre eau minérale n?est pas du tout cancérigène», a souligné une responsable du service qualité au sein de l?entreprise productrice, contactée ce matin par téléphone. «Que les consommateurs soient rassurés, nous effectuons régulièrement des analyses sur nos eaux, et jusqu?à preuve du contraire, celles-ci sont conformes aux normes», a-t-elle ajouté sans omettre de relever qu?à chaque fois qu?il y a une saisie de bouteilles d?eau minérale, «Ifri est citée». Sans confirmer ni infirmer la présence de bouteilles de marque Ifri parmi les 17 424 saisies à Annaba, notre interlocutrice a tenu à préciser que le taux de nitrates incriminé est bel est bien conforme aux normes. «Nous avons les preuves de ce que nous avançons. Il y a peu de temps de cela, le Centre de toxicologie de Bab El-Oued a effectué des analyses sur nos eaux dans le cadre de l?opération de classification des eaux et ses résultats n?ont rien mentionné d?anormal, cela sans citer les résultats des différentes analyses que nous effectuons dans des laboratoires ici à Béjaïa ainsi qu?à Boumerdès», ajoute-t-elle. Il y a lieu de signaler que la saisie de 17 424 bouteilles d?eau minérale d?une contenance de 0,5 litre de production nationale et 350 autres de 1,5 litre d?importation en début de semaine à Annaba par les services de la Direction de commerce et des prix n?a pas manqué de susciter la panique des consommateurs. Cela d?autant plus que des informations ont fait état de la présence de substances cancérigènes dangereuses dans la composante de ces eaux minérales. Selon les services concernés, ces bouteilles ont été saisies suite aux résultats des analyses physiques-chimiques qui ont démontré la non-conformité de ces produits avec des indications affichées sur leurs étiquetages. Parmi les deux marques incriminées figurerait Ifri, qui détient d?importantes parts de marché. Pour rappel, cette marque a été contrainte à arrêter sa production pendant plusieurs jours, l?année dernière, pour un problème relatif à la composante de ses eaux minérales.