Résumé de la 2e partie n Zohra rentre chez elle et s?étonne de ne voir ni ses enfants ni sa vieille mère ? qui les garde ? venir à sa rencontre. Elle les cherche dans les pièces et pousse un cri d?horreur. Les voisines accourent. ? Qu?y a-t-il ? Zohra, très pâle, incapable de parler, se tient devant la salle de bains, pétrifiée. Une femme avance, jette un coup d??il et, à son tour, se met à hurler. Toutes se jettent en avant, toutes crient. ? Quelle horreur ! D?autres femmes, puis des hommes arrivent. Et ce ne sont que cris de désolation et d?épouvante. Oui, il y a de quoi être horrifié : sur le sol de la salle de bains gisent, dans une mare de sang, la vieille Bakhta et deux de ses petits-enfants : le troisième est, lui aussi, mort, recroquevillé dans la baignoire. Zohra retrouve brusquement la parole et se met à crier. ? Ma mère, mes enfants ! Quant aux voisins, ils n?ont, l?horreur surmontée, qu?un mot : ? Qui a fait cela ? Oui, quel est le monstre ou les monstres qui ont commis un tel carnage, égorger des innocents ? La vieille Bakhta et ses petits-enfants étaient sans défense devant ces sanguinaires sauvages ! ? Il faut appeler la police. Quelques instants après, plusieurs policiers, accompagnés d?un inspecteur, arrivent sur les lieux. Entre-temps, la nouvelle du carnage s?étant répandue dans le quartier, les gens, arrivés par dizaines, se pressent dans l?appartement. Et on se lamente, on plaint la pauvre Zohra ? que tout le monde connaît ? pour cette épreuve qui lui est infligée par le sort. Et déjà, de nombreuses personnes pressent les hommes de loi de retrouver, au plus vite, le ou les coupables, pour pouvoir leur infliger le châtiment qu?ils méritent. ? Il faudra les pendre sur la place publique ! Mais, en attendant la police doit faire son enquête, relever des indices, que les voisins, indignés, risquent d?effacer. ? Allez, messieurs-dames, dit l?inspecteur, il faut sortir ! Si vous voulez qu?on arrête les meurtriers, il faut nous laisser faire notre travail ! Les gens sortent, mais ils restent groupés sur le palier ou dans la cage d?escalier. Personne ne veut partir sans savoir ce que les policiers auront découvert. Dans l?appartement, cependant, les policiers s?ingénient à relever les indices. De prime abord, le mobile du triple meurtre paraît évident. A la vue des armoires ouvertes et des affaires jetées sur le sol, on a tué pour voler ! ? Vous aviez de l?argent, des bijoux ? demande l?inspecteur à Zohra. ? Très peu, dit-elle ? Alors considérez qu?on vous les a pris ! La pauvre femme se met à pleurer. ? J?aurais donné tout ce que je possède si on avait épargné ma mère et mes quatre enfants ! ? Quatre enfants ? dit l?inspecteur. Mais il n?y a que trois petites victimes ! ? Trois ? Non, j?en ai quatre ! (à suivre...)