Résumé de la 16e partie n Zohra a l'idée d'aller offrir à Mourad une brioche pour le remercier des soins prodigués à sa fille... elle apprend par la même occasion à sa fille, qu'elle est apparentée à la grand-mère du jeune homme. Elle se tient derrière sa mère, qui a dans les mains la brioche recouverte d'un torchon neuf. C'est un jeune enfant qui ouvre. Il reconnaît les voisines, et va aussitôt chercher sa mère. — Maman, ce sont les voisines ! Une femme arrive aussitôt. — Lalla Zohra, s'exclame-t-elle. — Taous, répond Zohra, comment vas-tu ? — Bien, bien, répond la femme ! Elles se font la bise, puis Taous embrasse Assia, qui rougit de honte. — Mais entrez, donc, dit Taous, ne restez pas sur le seuil ! Les deux femmes entrent. — nous sommes venues demander des nouvelles de khalti Aïcha, dit Zohra. — Hélas, sa santé est chancelante ! Il faut dire aussi qu'elle est très âgée ! Zohra s'arrête au milieu du couloir. — Et si je te disais que c'est une parente commune que j'ai vue hier, qui m'a demandé de ses nouvelles, tu me croirais ? Je me suis dit : «Voilà plusieurs mois que je ne l'ai vue, alors que nous habitons à quelques mètres l'une de l'autre ?» — C'est vrai que vous êtes apparentées, dit Taous. — Et comment ! C'est une honte pour moi de la négliger ! Elles arrivent au salon. Assia croit défaillir en découvrant, assis sur un fauteuil, lisant un journal, le docteur Mourad. Celui-ci se lève, à la vue des invitées. — Bonjour, dit-il timidement. — Bonjour, mon fils, dit Zohra. — Ce sont des voisines, dit Taous. — Et des parentes à ta grand-mère ! complète Zohra. Mourad regarde Assia qu'il doit reconnaître. — Oui, dit Taous, Zohra est apparentée à mama Aïcha ! — Toi, je te connais, dit Mourad à Assia. La jeune femme rougit. — oui, dit-elle, tu m'as soignée au dispensaire ! — Et ça va mieux ? (Il se ravise). Je crois que tu n'as rien... — De la fatigue, dit-elle. — repasse demain, lui dit-il, je te prendrai ta tension, et nous verrons ce qu'il faut te prescrire. Il a oublié qu'il lui a déjà fait une ordonnance. Zohra, elle, n'oublie pas l'objet de sa visite. — C'est pour te remercier, mon fils que nous sommes venues ! Pour voir aussi la cousine Aïcha... Assia a fait une brioche... — Il ne fallait pas vous déranger, dit Mourad. (à suivre...)