Résumé de la 17e partie n Assia rend visite à Mourad, en compagnie de sa mère, Zohra. Le prétexte est de voir sa grand-mère, proche parente à Zohra... Le jeune homme prend aussitôt congé des deux femmes. Assia le regarde partir avec regret. — Venez, dit Taous, asseyez-vous, je vais vous ramener Aïcha... Elle quitte le salon. Zohra jette aussitôt un regard triomphant vers sa fille. — Tu vois comment on fait ? Il te demande de passer demain au dispensaire ! C'est presque un rendez-vous ! — Il a oublié qu'il m'a fait une ordonnance ! — Et moi je te dis qu'il n'a rien oublié ! C'est un prétexte pour te revoir ! — Tu crois. — Oui, dit Zohra, laisse-moi et tu verras comment je vais te placer ! Elle n'a pas fini de parler que Taous revient, tenant par la main une vieille femme toute ridée, qui a des difficultés à marcher. Zohra se lève aussitôt pour la prendre dans ses bras. — Khalti Aïcha ! — Qui es-tu, au juste ? demande la vieille, d'une voix chevrotante. Zohra lui explique le lien de parenté qui la lie à elle. — Ah ! oui, dit la vieille. Elle embrasse de nouveau Zohra. Puis, c'est au tour de Assia de se lever pour l'embrasser. — Qui est cette jolie jeune fille ? demande la vieille. — C'est ma fille, Assia. — Prenez place, dit Taous On s'assoit. La vieille revient à Assia. — Tu es mariée, ma fille ? — Non, dit Assia, en rougissant. — Alors fiancée ? — Non, non, répond Zohra. La vieille regarde Taous. — Voilà une fille pour Mourad ! Zohra exulte, Assia baisse la tête, honteuse, Taous est gênée. — Nous verrons, dit-elle. Elle se lève. — Je vais chercher à boire... — Ne te dérange pas, dit Zohra. — Ce n'est pas du tout un dérangement, dit Taous. Elle se lève et sort. Aïcha se retourne vers Zohra et lui dit, sur le ton de la confidence. — On est en train de chercher une fille pour Mourad... On ne veut pas qu'il tombe dans le piège d'une vaurienne de l'hôpital ! — Vous avez raison, dit Zohra et je crois que Assia est toute indiquée pour Mourad. Toi qui es ma parente, propose-la à ton petit-fils ! (à suivre...)