Constat n Selon un membre du staff, le stage, qui s'est déroulé en Tunisie, a été très riche en enseignements. Se trouvant actuellement à Alger après avoir bouclé son stage de l'intersaison à Bordj Sadria, la formation de Laâqiba entame la dernière ligne droite de sa préparation tout en s'apprêtant à accueillir l'Entente de Sétif pour le coup d'envoi du nouvel exercice. Connu pour son intransigeance dans le travail, l'entraîneur Nedjmeddine Belayachi a essayé plusieurs variantes en faisant tourner l'effectif lors des rencontres amicales. Même si le rendement général de l'équipe a connu une nette amélioration, il n'en demeure pas moins que certains choix tactiques du coach n'ont pas fait l'unanimité, notamment chez les joueurs qui ont eu à évoluer à des postes autres que ceux de prédilection. Ayant constaté un certain mécontentement auprès de quelques éléments, Belayachi est monté, lui aussi, au créneau en faisant savoir à l'ensemble de ses joueurs que personne ne lui dictera ses choix et qu'il est le seul habilité à le faire. Le message semble bien reçu par ses poulains, puisque tout est rentré dans l'ordre et le groupe adhère pleinement à sa méthode de travail tout en respectant sa vision des choses. Dans l'entourage du club, on semble satisfait par le rendement de certains joueurs à l'image du stabilisateur Harkas, du revenant Mezouar et des nouvelles recrues : Laïfaoui, Ouasti, Chaïb et les deux portiers Djabaret et le Camerounais Jeukam. Contrairement au visage séduisant montré par ces joueurs, le rendement de certains autres a été nettement en deçà des attentes du staff technique et des dirigeants. Et dans ce contexte, on cite la petite forme affichée par des joueurs comme Rouaïghia et autre Chache, ce qui a laissé planer le doute quant à leur apport efficace en début de saison. Cela dit, le coach Belayachi a déjà sa petite idée sur le Onze qui aura à entamer la nouvelle saison. Ce sera là une source de motivation pour les joueurs qui entrent dans sa stratégie et en même temps, une façon de signifier aux autres de ne pas dormir sur leurs lauriers. Selon les observateurs, une chose est sûre, le Chabab version 2005-2006 aura un bien meilleur visage que celui de la saison précédente lorsque l'équipe avait frôlé les affres du purgatoire. Espérons seulement que la leçon aura été bien apprise par ce grand club qui n'a pas le droit de jouer les seconds rôles.