La charte pour la paix et la réconciliation nationale a été au c?ur du débat animé, hier, par Ali Boukhezna, secrétaire général du Mouvement pour l'entente nationale (MEN) au niveau de son siège à Alger. Ce projet est une occasion de hâter le retour de la sécurité et de la stabilité pour l'Algérie, a-t-il dit avant d'assurer l'adhésion complète et totale de son mouvement à cette charte. A cet effet, il réitérera l'engagement du MEN à mobiliser l'ensemble de ses cadres et militants pour l'adoption de ce projet se disant confiant que «les populations du pays se feront un devoir de soutenir la réconciliation nationale». Ali Boukhezna a, en outre, indiqué qu'une vaste opération de sensibilisation sera entreprise dans les prochains jours par son équipe pour «tenter d'expliquer et convaincre tous ceux qui demeurent sceptiques à l'égard de ce projet». Evoquant les réticences affichées par certains au sujet de quelques articles figurant dans cette charte, M. Boukhezna a soutenu que «nous sommes devant un besoin de placer les intérêts de la nation au-dessus de toute considération individuelle». Le référendum prévu pour le 29 septembre prochain est, selon l'orateur, «une opportunité pour jeter les premiers jalons de la réconciliation nationale, déterminer le devenir du pays en renforçant la solidarité qui lie les Algériens entre eux.» Le secrétaire général du mouvement a considéré que le chef de l'Etat «a balisé les véritables bases liées à la souveraineté de notre Etat et ce, à travers d'abord la concorde civile et prochainement la réconciliation nationale» avant d'inviter tous les Algériens à adhérer à ce projet qualifié de révélateur d'un «progrès dans la résolution définitive de la crise». Dans ce contexte, il a rappelé que le chef de l'Etat a abordé dans la réconciliation nationale toutes les questions épineuses, en rapport avec la tragédie nationale, restées en suspens.