Dans un communiqué rendu public, hier, le Mouvement démocratique et social réagit au discours du président de la République prononcé lundi devant le Conseil des ministres. Pour ce parti, le projet de la charte de la réconciliation nationale «contourne l?exigence essentielle posée sur la crise algérienne, à savoir édifier un Etat démocratique moderne fondé sur les valeurs de justice et de liberté, en rupture avec l?islamisme et le pouvoir rentier». Pour le MDS, les questions de l?amnistie, de la paix et de la réconciliation nationale servent «de marchepied à l?islamisme. La preuve en est que des chefs sanguinaires comme Madani Mezrag et Benaïcha et un condamné à mort par contumace comme Rabah Kébir soutiennent publiquement l?initiative». Le parti exhorte les «patriotes, les démocrates» à une mobilisation large pour «barrer la route à une telle charte porteuse de tous les dangers».