Georges Leekens devait, dans son programme de l?année, former une équipe capable à long terme de rivaliser avec celles des pays africains les plus huppés, dénicher des jeunes talents du cru issus des clubs de la Nationale I et II qualifier l?équipe nationale à la CAN 2004 et à la Coupe du monde 2006. Le Leekens s?est plus contenté de superviser les joueurs professionnels évoluants à l?étranger, alors que son objectif était de dénicher de futurs jeunes joueurs pour les mettre dans le bain avec les anciens. En six mois de travail, Georges Leekens a passé deux mois seulement en Algérie. Les quatre autres mois, il les a passés en Belgique, en France et en Angleterre pour superviser les joueurs professionnels algériens tels Benarbia et Belmadi. Cette méthode lui permettait d?être en dehors du territoire national afin de ne pas être placé devant ses responsabilités qui lui exigeaient un minimum de respect envers les entraîneurs nationaux envers la DTN et les jeunes joueurs qui avaient l?espoir d?être retenus en sélection nationale. Ce travail, il le laissa à son adjoint Stéphane Pauwels. C?est cette méthode de fuite en avant qui lui a joué un mauvais tour et par laquelle il a été dépassé et mis hors course avec des résultats faibles (cf. matches Namibie et Tchad). La dernière rencontre qualificative face au Tchad à N?Djamena, le 6 juillet 2003, sera sa dernière sortie officielle qui clôturera son contrat à l?amiable qu?il a réussi à conclure avec Mohamed Raouraoua à Paris.
