Résumé de la 2e partie n Ottilie Meissonnier apprend que l?inconnu avec qui elle a sympathisé et qu?elle a invité chez elle est lord Salisbury. Il l?invite à faire avec lui un voyage sur la Côte d?Azur. Elle est si contente qu?elle se met à rire. ? Cela vous fait plaisir ? dit l?homme. ? Oh, oui, oh oui, répète-t-elle, ravie. ? Je veux que vous portiez, pour ce voyage, les plus belles robes ! Son enthousiasme retombe, mais l?homme secoue la tête. ? Ne vous inquiétez pas, pour les dépenses, je règle tout ! Il lui demande du papier et de quoi écrire et, lui-même, dresse la liste des vêtements à acheter, puis il tire son portefeuille et prend un chèque. ? Je le libelle à votre nom, lui dit-il, vous irez le toucher à ma banque, quand vous voudrez. Un chèque de 40 livres ! Jamais Ottilie n?en a dépensé autant, en une seule fois, pour s?habiller ! Mais ce n?est pas tout. ? Je veux aussi que vous portiez une belle montre, de belles bagues, un beau collier ! Il regarde ses doigts. ? Vos bagues sont jolies, mais je veux vous offrir des bijoux de plus grande qualité. Mais remettez-moi celles que vous portez pour prendre la mesure de vos doigts. Ottilie enlève ses bagues, ravie. Il regarde sa montre. ? Donnez-moi aussi votre montre, pour prendre le modèle. Peut-être que vous avez une autre montre ? ? Oui, dit-elle. Elle va la chercher. ? Celle-ci est meilleure, dit-il, je la prends. Il glisse les bagues et la montre dans sa poche et se lève pour prendre congé. ? Vous serez ravissante, dans vos robes neuves et vos bijoux, dit-il. Je passerai vous voir demain, si vous n?y voyez pas d?inconvénient. ? Je vous reverrai avec plaisir, dit Ottilie, charmée. Il s?en va. La jeune femme remarque alors que la première montre que lord Salisbury n?avait pas prise a disparu. Elle se dit qu?il l?a peut-être glissée, par inadvertance, dans sa poche avec les autres bijoux. Demain, quand il lui rendra visite, elle lui en parlera. Elle regarde l?heure à l?horloge et se dit que les banques sont encore ouvertes. Elle pourra donc toucher le chèque que lord Salisbury lui a libellé à son nom. Elle se rend à la banque, présente son chèque à un guichetier et s?entend dire : ? Il n?y a pas de compte au nom de lord Salisbury, madame. ? Vous faites certainement erreur ! s?exclame la pauvre fille, désemparée. ? Aucune erreur, madame. C?est un faux chèque. Vous avez certainement été victime d?un escroc ! (à suivre...)