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Une ville, une histoire
Le prince et le saint homme (5e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 28 - 10 - 2005

Résumé de la 4e partie n Pour convaincre le roi Al-Naçir de l?instabilité des ?uvres humaines, Sidi Touati, le saint bien connu de Béjaïa, lui a montré une vision de la ville ruinée?
L?épisode de Sidi Touati et du roi Al-Naçir n?est sans doute qu?une légende, mais une légende qui a servi longtemps à l?édification des hommes sur le caractère périssable des ?uvres humaines. Toute chose périra, à l?exception de Dieu qui, Lui, demeurera sans fin.
En tout cas, si jamais Sidi Touati a fait la prédiction que nous avons rapportée sur Al-Naçiria, celle-ci s?est amplement vérifiée : la ville du souverain hammadite a été ruinée et a disparu, remplacée par une autre ville, ou plutôt d?autres villes, qui à leur tour ont disparu, ne laissant que des vestiges, preuves de leur grandeur passée.
D?après les historiens musulmans, Al-Naçir est mort en 481 de l?hégire, soit en 1088-89 de l?ère chrétienne.
La légende ne s?arrête pas à l?épisode de Sidi Touati. Elle dit que le souverain, bouleversé par ce qu?il a vu, en perd le sommeil. Comment la ville qu?il a construite à grand frais, embellie et décorée avec passion, peut-elle un jour disparaître sans laisser de trace ? C?est toute l??uvre de sa vie et son rêve de pérennité qui s?évanouissent !
Evidemment, le saint lui a dit que ce qu?il a vu ne se déroulera que plusieurs années après sa mort, mais le spectacle de la destruction est insoutenable. Il ne mange plus, perd le sommeil, et, il erre triste et muet, dans les jardins de son palais. Un palais dont il était si fier mais qui n?a plus aucune valeur, maintenant qu?il est appelé à disparaître !
Al-Naçir, dit la légende, finit par perdre la parole. Incapable de gouverner, il abdique en faveur de son fils.
Quelques jours après, une rumeur circule dans Béjaïa : «Le roi a disparu !»
On dément au palais, mais comme on ne le voit pas, les jours suivants, la rumeur se confirme. Le roi a effectivement disparu.
On le fait rechercher partout, mais il demeure introuvable. Les recherches vont se poursuivre pendant plusieurs années, mais en vain : on ne parvient pas à découvrir le lieu de sa retraite. On conclut donc qu?il est mort et que son corps doit se trouver dans un lieu inaccessible.
Un jour, par le plus grand des hasards, une barque aborde l?îlot de Djeribia, non loin du littoral, au nord de la montagne de Gouraya. Les pêcheurs y mettent pied et remarquent, surpris, assis sur un rocher, à moitié nu, les cheveux et la barbe hirsutes, un homme qui semble plongé dans une profonde méditation. On le ramène sur terre et on reconnaît aussitôt le roi Al-Naçir. Il s?était réfugié sur l?îlot, loin des hommes, pour méditer sur la fragilité des choses.
Il y est resté, quatre années durant, dans la solitude la plus totale. La légende dit que chaque jour, il plongeait la main dans l?eau de mer : des poissons s?accrochaient aussitôt à ses doigts et il s?en nourrissait.
Le fils d?Al-Naçir ramène son père au palais. Mais les jours suivants, trompant la vigilance de tous, il retourne sur son rocher, où il va mourir.
Ainsi finit la légende du roi qui croyait avoir produit une ?uvre qui allait subsister longtemps après lui, et du saint qui lui avait démontré le contraire.


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