Images n Cyril Preiss va, dans ses différentes pérégrinations, à la rencontre du beau, de l?authentique et de l?original. Il est Français, et cela fait près d?un an qu?il est en Algérie (dans un cadre professionnel), et voilà qu?il profite de l?opportunité qui lui est offerte : sillonner tout le pays, le découvrir pour mieux le connaître, pour mieux l?apprécier. Mais il ne le fait pas seul. Toujours accompagné de son appareil photographique, un compagnon ? fidèle ? dont il ne se sépare jamais, Cyril Preiss (www. cyrilp.com) va, dans ses différentes pérégrinations, à la rencontre du beau, de l?authentique et de l?original, c?est-à-dire de l?inédit. Et cette nouvelle manière de traquer l?espace dans un moment précis de la journée est perceptible dans plusieurs de ces photographies. Elles contiennent l?élément qui fait d?elles des images particulières. Même si le décor est le même que celui que l?on a l?habitude de voir, çà et là, dans les magazines ou à travers quelques photographies réalisées aussi bien par les uns que par les autres, il se trouve que l?approche de l?extérieur par l??il de l?objectif est différente. Autrement dit Cyril Preiss, au moment où il s?apprête à capturer cette vie extérieure et à l?immortaliser, adopte une attitude, choisit une position, se met dans un endroit déterminé, propice à mieux cadrer l?espace, et cela afin de conférer à sa prise de vue d?autres perspectives. Certaines de ses photographies se distinguent donc par des angles inédits. Cyril Preiss apporte en fait une nouvelle optique à ce lieu devenu, au fil du temps, et à force de le traquer, le photographier, commun et désuet. Cyril Preiss, ingénieur de profession et qui cependant voue une passion forte et intime à la photographie, cet art de capter le temps et l?espace, et de le figer en image, expose, jusqu?au 30 novembre, une série de tableaux à l?hôtel Sofitel. Différents décors y figurent : la ville d?Alger, demeure mauresque, la Casbah, la Kabylie, Timgad, le Sud? Cyril Preiss revient de ces voyages, voire de ses nombreuses découvertes la pellicule pleine d?images, toutes aussi belles les unes que les autres. Mais le choix s?impose par lui-même. Ainsi, l?on peut classer son travail dans deux catégories spécifiques : Cyril Preiss fait de la photo touristique ou «carte postale», et de la photo d?art ; et ce qui est intéressant, c?est bien la seconde catégorie. Parce que ces photographies sont loin du cliché et ne comportent aucune couleur miroitante. L?on n?est ni dans le merveilleux ni dans le pittoresque. Point d?exotisme ou d?invitation à la rêverie poétique. Ce sont des photographies qui, se voulant imaginatives, révèlent, bien au contraire, une esthétique et un choix et dans le lieu et dans la prise de vue, une démarche entreprise à l?issue d?un travail sur la lumière et la perspective.