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Histoires vraies
Une coutume si pittoresque ! (2e partie)
Publié dans Info Soir le 23 - 11 - 2005

Résumé de la 1re partie n Respectant les traditions ancestrales, Eva arrête ses études et se fiance avec Adolfo. Six mois après, elle demande à son père de rompre les fiançailles. Du coup, les deux grandes familles riches de Sicile ne seront pas liées par les liens du mariage? Mais Adolfo est épris d?Eva.
Les années passent : deux ans et demi, exactement... Nous sommes à présent au début 1965. Vera Alcamo, malgré les nombreux prétendants qui tournent autour d'elle, n'a jamais songé à se marier ni même à se fiancer. Elle veut épouser un homme qui lui plaise vraiment et aucun de ceux qu'elle approche ne lui a inspiré quoi que ce soit. Tant pis ! Elle est résolue, s'il le faut, à rester vieille fille. Elle aidera ses parents à exploiter le domaine. Après tout, c?est une vie comme une autre. C'est mieux, en tout cas, que de devenir la servante, l'esclave d'un Adolfo Sallustri !
Adolfo, de son côté, ne s'est pas marié non plus. C'est qu'il était tombé réellement amoureux de Vera et qu'après deux ans et demi, il en est toujours épris. Il a même tenté plusieurs démarches auprès de Giuseppe Alcamo pour tenter de le faire revenir sur sa décision. Mais le père de Vera ne s'est pas laissé fléchir : il ne fera rien contre l'avis de sa fille.
C'est alors qu'un petit événement se produit à Minerbio : un nouvel instituteur vient d'être nommé. Il est jeune, mais il ne ressemble pas du tout aux autres garçons du village. Il est plutôt chétif, il a l'air perdu derrière ses énormes lunettes de myope. Et, sans doute l'est-il réellement un peu, lui le citadin, au milieu de ces gens rudes qui parIent avec leur fort accent.
C'est en partie par compassion que Vera vient le trouver, un soir, après la sortie de la classe. Et aussi parce qu'elle veut lui demander s'il a des livres à lui prêter. La lecture est, pour Vera, quelque chose d'indispensable ; c'est l'affirmation de son indépendance dans un pays où seuls les hommes ont le droit de se cultiver.
L'instituteur l'accueille avec empressement. C'est la première fois que quelqu'un de Minerbio lui rend une visite amicale.
Vera, de son côté, est surprise. Bien sûr, le petit enseignant n'est pas beau avec ses cheveux crépus et ses épaules étroites. Mais il parIe calmement, avec mesure. Ce qu'il dit est intéressant. Pour la première fois, elle rencontre un garçon qui ne se vante pas et qui ne se croit pas obligé de lui faire la cour.
L'instituteur lui prête plusieurs livres. Elle les lit rapidement et, la semaine suivante, elle vient lui en demander d'autres. Encore une fois, ils discutent ensemble, tranquillement, sans arrière-pensée. Et Vera lui emprunte d'autres livres...
C'est quelques mois plus tard, en sortant de chez l'instituteur, qu'elle rencontre Adolfo Sallustri. Il devait l'attendre. Il a l'air mauvais.
«Alors, tu étais encore chez l'instituteur ! Qu'est-ce que tu fais chez cet étranger ?»
Vera le considère d'un air glacial. «Cela ne te regarde pas. Je fais ce que je veux. Je suis libre.»
Adolfo essaye de se faire tendre. «Vera, je t'aime toujours, tu sais... Si je ne me suis pas marié, c'est à cause de toi. Mais je t'attendrai le temps qu'il faudra.»
Vera repousse brutalement la main du garçon posée sur son bras. «Va-t'en ! Tu me dégoûtes ! Marie-toi avec qui tu voudras, mais moi, tu ne m'auras jamais ! Tu m'entends ?»
Et, tandis qu'elle s'enfuit, elle entend dans son dos la voix d'Adolfo, une voix menaçante : «Tu as eu tort de me repousser, Vera...»
C'est un peu par provocation que, dès le lendemain, Vera revient trouver l'instituteur. Cette fois, elle reste un peu plus tard, dans son petit appartement, au-dessus de l'école communale. Et elle est là encore les jours suivants. (à suivre...)


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