Malaise n L?après-assemblée générale ordinaire de la FAF, tenue le 22 novembre dernier, continue de susciter des réactions de toutes parts. Ainsi, et à la suite des propos de M. Guemmar, représentant du MJS, le président Raouraoua réagit. Dans un communiqué publié sur le site de la Fédération algérienne de football (FAF), du coup devenu un espace d?expression, le président Raouraoua a tenu à répondre aux déclarations qu?il a jugées inexactes de M. Guemmar, directeur au ministère de la Jeunesse et des Sports, à la suite du petit incident qu?il a eu avec Mouldi Aïssaoui, lui-même ancien président de la FAF et ex-MJS, au moment où ce dernier voulait prendre la parole juste après l?adoption, par la majorité de l?assemblée générale, du bilan moral. Dans sa mise au point, Raouraoua n?y est pas allé avec le dos de la cuillère en précisant que «M. Guemmar trompe encore une fois l?opinion publique et les sportifs en déclarant que les membres de l?Assemblée générale de la FAF ont demandé à prendre la parole pour discuter du bilan financier. Cela est archi-faux, aucun membre n?a demandé à prendre la parole sur ce point de l?ordre du jour. Pour rappel, le bilan financier a été approuvé à l?unanimité des membres présents dans la salle. Seuls les membres de l?EN FLN et M. Mouldi Aïssaoui avaient quitté la salle». Ce qui est vrai en fait. Et de poursuivre : «Il convient de signaler que le président de la FAF a accordé le droit d?intervention à tout demandeur, mais dans le point divers à la fin des travaux. C?est ainsi que M. Allik et le président de la Ligue de Mostaganem ont pu prendre la parole, en dehors de ces deux personnes, aucun membre présent à ce moment n?a sollicité d?intervention. D?autre part, même M. Aïssaoui a été autorisé à prendre la parole à la fin des travaux, mais ce dernier a préféré quitter la salle au moment de l?examen du bilan financier.» A la suite de cette mise au point, le président de la FAF lance un défi au MJS au sujet des menaces de contrôle qu?agite M. Guemmar : «Le président de la FAF est non seulement d?accord, mais revendique le contrôle de la gestion de la fédération.» Avant d?achever sa sortie en annonçant : «Concernant l?éventuelle candidature du président de la FAF, n?en déplaise à M. Guemmar, tous les membres de l?AG ont le droit de se présenter aux élections et nul ne peut l?interdire.» Et vlan ! Par ailleurs, on croit savoir que le MJS compte appliquer le décret 05-405 dans les jours qui viennent afin de barrer la route à une éventuelle candidature de Raouraoua. Mais sachant que les membres de l?AG sont en majorité acquis au président sortant, on se demande si vraiment les élections du 22 décembre auront vraiment lieu et qu?on ne se dirigerait pas vers une nouvelle crise à la tête de la FAF. On évoque même la mise en place d?un directoire pour gérer les affaires courantes du football avant que les choses ne s?éclaircissent sur ce sujet. Cette piste n?est pas à écarter, d?autant que notre football et les acteurs du sport en général nous ont habitués à pire. Alors dans le pire des mondes?