Développement n Un séminaire sur la propriété intellectuelle se tiendra au mois de décembre à l?hôtel El-Aurassi. Ce séminaire intervient à un moment où l?Algérie, face à la mondialisation, est amenée à relever le défi de s?imposer sur la scène internationale tout en préservant sa spécificité, donc sans pour autant s?aliéner devant l?autre. L?Algérie, précisons-le, fait partie de ces pays qui ?uvrent à la défense de leur culture et à la protection de leurs créateurs. Dès l'Indépendance, en effet, elle a consacré dans sa première Constitution la liberté de création en tant que droit légitime, avant d'instituer la loi portant protection de la propriété intellectuelle. La création, en 1973, de l?Office national des droits d?auteur (Onda) a fait que l?Algérie s?est dotée de textes juridiques et a développé les instruments indispensables à la protection de la propriété intellectuelle. L?institution, qui ?uvre à la promotion et à l'encouragement des talents, veille alors à la protection des droits des créateurs et à la coopération dans ce domaine avec 35 institutions étrangères. Plus tard, face aux changements survenus dans le domaine de la propriété intellectuelle, l'Algérie a introduit des amendements à ces lois, en 1997 et 2003, pour être en adéquation avec les progrès enregistrés en la matière sur la scène internationale. Ainsi, l'Algérie a adhéré à la Convention de protection de la propriété intellectuelle et, bientôt, à la Convention de Rome pour la protection des artistes créateurs. L?un des principaux objectifs que s?assigne l?Onda consiste à lutter contre le piratage, un fléau qui nuit au domaine de la création. Ainsi, l?organisme appelle à la mise en ?uvre d?un système de contrôle contre le piratage artistique. A cet effet, Hakim Taoussar, directeur de l?Onda, souligne l'importance de l'installation d'une commission nationale intersectorielle et la collaboration avec les organismes internationaux pour combattre le fléau du piratage qui menace la pratique intellectuelle et l?activité artistique. Ainsi, l?Onda envisage une certaine coopération avec les sociétés européennes afin de moderniser son système de gestion et de contrôle.