Abdelkader Bensalah, président du Conseil de la nation et président du Comité exécutif de l?Union parlementaire africaine (UPA), considère la loi comme le premier recours pour l?élimination des mutilations sexuelles féminines ou excision. «La première mesure qui nous vient à l?esprit est, certainement, celle du recours à la loi, à la pénalisation, à la criminalisation de l?acte», a indiqué M. Bensalah, dans une lettre adressée aux participants à la conférence de l?UPA sur les «violences contre les femmes, abandon de l?excision : le rôle des parlementaires africains», qui se tient à Dakar depuis, hier, dimanche. Il a estimé, à cet effet, que les gouvernements des pays concernés doivent prendre les mesures législatives et réglementaires nécessaires pour mettre fin à ce phénomène. Mais le recours à la force de la loi et à l?autorité publique reste insuffisant même s?il est nécessaire, a-t-il précisé. Il a ajouté que pour être efficaces, les mesures législatives «doivent être précédées ou accompagnées, selon le cas, d?une panoplie d?actions en direction des populations concernées pour les convaincre d?abandonner cette pratique.»