Obstacle Le président du Comité exécutif de l?UPA, Ibrahim Boubakar Keita, a insisté dans son discours sur la nécessité de doter l?organisation de moyens à même de lui permettre de réaliser les objectifs assignés. C?est demain que les travaux du 27e congrès de l?Union des Parlements africains (UPA) débuteront au Palais des nations de Club des Pins à Alger avec la participation de 33 pays. Avant cela, la 45e session du Comité exécutif de l?organisation fondée en 1976 s?est ouverte, hier samedi, en présence de représentants de 40 Parlements nationaux, 22 organisations non gouvernementales et plusieurs institutions régionales et internationales. A l?ouverture des travaux, Abdelkader Bensalah, au nom du Parlement algérien avec ses deux Chambres, l?APN et le Sénat, a prononcé une allocution dans laquelle il a notamment mis l?accent sur le contexte particulier dans lequel se tient le 27e congrès de l?UPA, un contexte marqué par la «dynamique profonde et globale, politique, sociale et économique» que connaît le continent africain. Le président du Sénat a, par ailleurs, indiqué que cette conférence de l?Union des Parlements africains traitera un certain nombre de questions sensibles qui intéressent particulièrement les pays membres, dont notamment la bonne gouvernance, le commerce international et la représentation des femmes africaines dans les institutions? Pour sa part, le président du Comité exécutif de l?UPA, Ibrahim Boubakar Keita, a insisté dans son discours sur la nécessité de doter l?organisation de moyens à même de lui permettre de réaliser les objectifs qui lui ont été assignés. Il a relevé, dans ce registre, que le financement des activités de l?UPA pose problème en ce sens que beaucoup d?adhérents ne payent pas leur cotisation annuelle. Après ces interventions, les travaux de la 47e session du Comité exécutif de l?organisation, qui regroupe les Parlements africains, ont débuté avec à l?ordre du jour l?examen des admissions et du projet de budget annuel pour 2005, l?adoption du programme annuel? Ainsi, la demande formulée par l?Institut international pour la démocratie et l?assistance électorale pour bénéficier du statut d?observateur au sein de l?UPA n?a pu être acceptée faute de consensus. De même, le Parlement sud-africain demeure un membre observateur en attendant qu?il présente sa demande pour figurer parmi les membres permanents.