La révolte des sinistrés du séisme ne s?apaise pas. Et pour cause, quatre mois après la catastrophe, le cauchemar continue parce que le réveil se fait encore dur sous les tentes. Les pluies diluviennes qui se sont abattues, dans la nuit de lundi à mardi dernier, sur Alger, Bordj Ménaïel, Dellys et Boumerdès, ont causé des dégâts considérables dans les camps des sinistrés, tels que celui de Naftal implanté près du marché hebdomadaire de la commune de Boumerdès. Les sinistrés de cette région ont d?ailleurs occupé, dans la matinée, dès mardi dernier, la rue pour crier leur mécontentement devant le silence des autorités concernées. Le même scénario s?est déroulé à Boudouaou. Les sinistrés de cette localité, qui ne supportent plus les conditions de vie sous les tentes, sont sortis dans la rue pour manifester leur colère, des heures durant, au niveau de l?avenue principale qui traverse le centre-ville de Boudouaou, perturbant de fait la circulation routière. Notons aussi qu?il ne se passe pas un jour sans que les sinistrés manifestent leur impatience devant la lenteur dans la réalisation des chalets et l?opération de relogement qui tarde.