Défaillances n Bouabdallah évoque les maladresses de Raouraoua à la tête du football national. Concernant la sortie de Raouraoua sur la gestion de l?Observatoire national des sports, Bouabdallah préfère rappeler simplement : «Le budget de cette institution, en cours d?édification, est de 2 millions de dinars ; nous sommes bien loin des 94 milliards et 300 millions de centimes reçus par la FAF en une seule année. Et pour quel résultat ?» A propos du groupement du football professionnel, que Raouraoua a jugé anarchique, l?ancien président du CA Batna précise : «Je rappelle que cette structure est issue d?une assemblée générale de la FAF, en 1998, et dont M. Berchiche était un membre fondateur du conseil d?administration. L?AG de la FAF ne peut être constituée, selon ses v?ux personnels, il faudrait qu?il s?y fasse.» Dans le même ordre d?idées, Bouabdallah rejette l?AG du 20 novembre dernier qui, selon lui, a subi de graves dysfonctionnements : «L?article 2 du règlement intérieur de la FAF ne stipule-t-il pas que l?ordre du jour de la session ordinaire comporte l?examen et l?approbation des points suivants : l?ordre du jour de la session, le procès-verbal de la dernière AG, le rapport moral du président de la FAF, le rapport d?activité des commissions, le rapport financier, le projet de programme d?action, le projet de budget pour l?exercice à venir, le rapport du commissaire aux comptes et, bien évidemment, le rapport de la commission ad hoc chargée de l?inventaire des biens de la fédération.» Il ajoutera : «M. Raouraoua n?a cure de la loi et des règlements. L?article 4 de ce même règlement le met dans l?obligation de convoquer l?AG quinze jours au moins avant la date prévue et d?accompagner les convocations du projet d?ordre du jour et des documents y afférents. De surcroît, le rapport financier annuel et le rapport financier consolidé de la FAF de fin de mandat n?ont pu être examinés et approuvés par cette AG.» Abordant le chapitre ayant trait au rapport du commissaire aux comptes, Bouabdallah trouve qu?il ne s?agit là que d?un «chapelet d?éloges sur les soi-disant sacrifices du président et ne semble pas du tout correspondre aux dispositions de la profession de commissariat aux comptes.» Bouabdallah remet même en cause la procédure de remplacement de l?ancien commissaire aux comptes, M. Guerza, décédé l?été dernier, qui, selon sa conception, doit faire l?objet d?un examen sérieux au regard de la réglementation, de l?éthique et de la validité de ce rapport.