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Histoires vraies
La trop belle-mère (3e partie)
Publié dans Info Soir le 12 - 12 - 2005

Résumé de la 2e partie n Sur leur vélo, Paul et Jules pédalent vers le lieu du rendez-vous. Au fil du trajet, des images du passé surgissent ; un passé que le père et l?enfant ont su garder pour eux. L?image forte est lorsque Paul fait la connaissance d?Elise, sa belle-mère, alors âgée de 17 ans. Dès lors, il sait qu?il n?aura pas une relation ordinaire avec elle.
Jules Vannier accélère rageusement... Et dire qu'il ne s'est douté de rien, qu'il a été le dernier au courant, comme tous les cocus ! Mais comment pouvait-il imaginer une chose pareille ? C'était sa femme ! C'était son fils ! Il aimait sincèrement Paul. Il a tout fait pour l'empêcher de partir se battre au Maroc ; il a tremblé pour lui quand il était là-bas. Il l'a accueilli à bras ouverts quand il est rentré, cinq ans plus tard. Imbécile !
Par la suite, Elise est devenue plus bizarre, plus distante de mois en mois. Il s'imaginait qu'elle était malade... Tu parIes ! Elle a fini par lui dire : «J'aime Paul.»
Il lui a demandé : «Tu couches avec lui ?»
Et Elise a répondu d'un air de défi : «Oui !»
Il a retardé le divorce tant qu'il a pu ; mais elle a fini par l'obtenir. Et elle s'est mariée avec Paul en 1940. Oui, elle a osé faire cela ! Elle est devenue pour la seconde fois madame Vannier. Elle a épousé le fils après le père !
Se dressant sur les pédales, Jules Vannier se met à crier : «Sale garce ! Sale voleur !»
L'aube commence à éclairer les rues de Paris. Paul Vannier revoit des montagnes sous un soleil éclatant : le Maroc, la guerre du Rif. Il avait trouvé ce moyen désespéré d'échapper à l'amour d'EIise et à son destin. Mais dans le fond, il savait que cela ne servirait à rien, sauf s'il se faisait tuer. Sinon, même si la guerre devait durer vingt ans, il n'oublierait pas Elise et Elise l'attendrait.
Paul Vannier secoue la tête négativement : ils n'ont rien à se reprocher ni l'un ni l'autre. lis ont tout fait pour ne pas succomber. Mais depuis le jour où l'inévitable est arrivé, ils ont choisi de ne pas être hypocrites et de s'aimer à visage découvert.
En 1940, quand ils se sont mariés, Paul Vannier a cru qu'ils avaient gagné. Quelle erreur ! Il a été fait prisonnier à Dunkerque quelques semaines seulement après avoir épousé Elise. Il est rentré cinq ans plus tard et c?est là qu'il a découvert toute l'étendue du drame. Elise n'était plus que l'ombre d'elle-même. Malgré la détention qu'il avait subie, c'était elle la plus éprouvée des deux. Elle s'est effondrée en le voyant : «C'est infernal ! Ton père n'a pas arrêté de me torturer. Il a fait des scandales dans tout le quartier. C'était tous les jours des coups de téléphone, des lettres d'injures.»
Paul Vannier a espéré un moment que son retour mettrait fin aux agissements de son père. Mais c'est le contraire qui s'est produit : sa présence l'a rendu complètement enragé. Pendant des années, il n'a cessé de rôder autour d'eux en provoquant des scènes publiques d'une rare violence.
Une phrase revenait dans sa bouche comme un refrain : «Je vous tuerai tous les deux !...» (à suivre...)


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