Mesures n L?aide aux entreprises publiques et privées sera portée à 50% des capitaux destinés à l?investissement. La priorité est d?encourager la création de l?emploi. La création de l?emploi, la baisse des taux d?intérêt pour les jeunes entreprises et la création d?une caisse de l?économie, ces trois mesures sont considérées comme une «bouffée d?oxygène» pour les promoteurs de projets industriels. Le ministre des Finances a indiqué récemment à la presse que «la suppression du versement forfaitaire va encourager à la création de l?emploi pour de nombreuses entreprises» en précisant que «l?Etat met à la disposition pour tous les porteurs de projets une ligne de crédits de 100 milliards de dinars». Une enveloppe conséquente qui aidera les jeunes créateurs de projets économiques dans leur démarrage d?activités. Les entreprises seront également soutenues par des crédits émanant de la caisse de l?économie. Cette nouvelle démarche, initiée par le gouvernement, vise à aider les entreprises à mieux gérer leurs dépenses. «C?est une structure sous contrôle de la Banque d?Algérie qui est alimentée par des épargnants et facile d?accès pour eux», note M. Medelci avec optimisme. Sur le plan de la relation entreprisesbanques, le ministre a également annoncé qu?«une bonification des taux d?intérêt sur les crédits est à l?étude». Le ministre des Finances a plaidé pour une meilleure croissance, dès 2006, de tous les secteurs qui seront suivis de grands projets dans le BTP, les infrastructures et le transport. «Nous disposons de programmes sur 5 ans avec leurs compléments pour permettre d?améliorer le cadre de vie des Algériens.» A ce sujet, le premier responsable des finances opte pour «une cohésion sur le plan budgétaire qui se constate par une hausse des montants pour l?équipement» et son impact sur l?emploi. Ainsi, l?argent est disponible avec notamment les 1 660 milliards de dinars alloués spécialement au financement des gros secteurs d?activités. Pour le ministre, il faut «mieux s?organiser pour mieux dépenser», allusion à la gabegie et au gaspillage des deniers publics constatés. Pour arrêter cette hémorragie, l?argentier du pays se veut catégorique pour la réorganisation du circuit import-export et de la réforme de l?administration.