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Histoires vraies
Un mort assassin (2e partie)
Publié dans Info Soir le 20 - 12 - 2005

Résumé de la 1re partie n Une lettre anonyme provoque, chez Friedrich Haffen, toute une mise en scène pour faire croire à son décès. Ainsi, lors de «son enterrement» et même après, il aura tout le loisir d?épier les faits et gestes de sa fiancée Hilda et de Wilfrid Ganz.
La troisième lettre anonyme était plus directe et plus brève que les précédentes : «Hilda et Wilfrid couchent ensemble.»
Friedrich Haffen était persuadé que ce n'était pas vrai et, pourtant, c'était plus fort que lui : il fallait qu'il sache. Pendant quinze jours, il les a suivis, épiés. Il n'a rien trouvé. Entre-temps, les lettres anonymes continuaient, avec leurs accusations ridicules. Un fou ? La vengeance d'un concurrent ou d'un employé licencié ?
C'est alors qu'est arrivée une nouvelle lettre anonyme ; une après tant d'autres, une qui n'a, d'ailleurs, pas été la dernière. Mais celle-là, Friedrich a reçu un choc en la lisant : «Si vous n'avez rien trouvé, c'est qu'ils se méfient tous les deux. Arrangez-vous pour disparaître et vous connaîtrez la vérité.»
Immédiatement, il a appelé Wilfrid Ganz dans son bureau. Il l'a regardé d'un air étrange : «Dis-moi, Wilfrid, qu'est-ce que tu ferais si je n'étais plus là ?
? Comment cela, ?plus là? ?
? Eh bien, si je disparaissais.
? Tu ne te sens pas bien, Friedrich ? Je te trouve déprimé depuis quelque temps. Tu devrais prendre du repos, des vacances.»
Friedrich n'a rien répliqué... Des vacances ? Bien entendu ! Wilfrid n'attendait que cela.
Avec Hilda, la scène n'a guère été différente : «Chérie, qu'est-ce que tu penserais si je prenais du repos ?»
Hilda a eu l'air soulagé : «Je suis heureuse de te voir raisonnable. Tu étais en train de te rendre malade à force de travailler. Quand pars-tu ?»
Friedrich Haffen s'est contenté de répondre : «Bientôt...»
Dans son esprit, la décision était prise : il allait simuler sa propre mort. C'était la seule manière d'observer les agissements du couple et, s'ils étaient coupables, il les tuerait tous les deux.
Aussitôt, il est passé à l'action, il est aIlé trouver le bourgmestre de Kitburg. En raison des largesses qu'il avait eues pour la commune, il savait qu'il pouvait tout lui demander et que, s'il refusait, du moins il ne le dénoncerait pas. Le bourgmestre a longtemps hésité avant d'accepter ; il a tenté de le convaincre : «Voyons, monsieur Haffen, soyez raisonnable ! Si vous doutez d'eux, engagez un détective. Ce que vous voulez faire est un délit. Et vous me demandez d'être complice. Pour moi, c'est très grave.»
Friedrich Haffen a mis fin aux scrupules du bourgmestre en tirant son carnet de chèques. Il a ainsi été décidé qu'il annoncerait à ses proches son intention de passer quelques jours dans sa propriété de Kitburg. Là, il serait victime d'un arrêt du c?ur. Le bourgmestre se chargerait de tout. Lorsque Hilda et les autres arriveraient, le cercueil serait déjà fermé...
Voilà comment Friedrich Haffen a combiné sa propre mort et son propre enterrement. Maintenant, il va pouvoir passer à la seconde partie de son plan...
Friedrich a loué depuis quelque temps une chambre en face de son ancien appartement zurichois où habite toujours Hilda. C'est un poste d'observation idéal pour surveiller ses aIlées et venues. La première fois, lorsqu'il avait espionné sa fiancée, il n'avait rien découvert de suspect. Elle sortait pour faire des courses ou se rendre chez des amis. Est-ce que, maintenant qu'elle le croit mort et qu'elle n'a plus de raison de se cacher, elle va agir de même ?...
27 octobre 1970. Il y a deux jours que Friedrich Haffen a été officiellement enterré. Armé de jumelles, il observe, depuis l'immeuble d'en face, son ancien appartement. (à suivre...)


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