Solutions Ces opérations visent à résorber l'habitat précaire qui s'est développé d'une manière particulièrement anarchique durant ces dix dernières années. L'achèvement du programme de mise à niveau stratégique de la wilaya de Tissemsilt, au titre de l'exercice 2003, qui en constitue la quatrième et dernière année, porte, pour le secteur de l'habitat et de l'urbanisme, sur le lancement d'une dizaine d'opérations. Selon les services de la wilaya, ces opérations concernent la construction de 7 000 logements pour la résorption de l'habitat précaire qui s'est développé d'une manière particulièrement anarchique durant ces dix dernières années. Dans ce même ordre d'idées, ces services préconisent la restructuration des trois quartiers populaires du chef-lieu de wilaya (Derb, Aïn El-Hamra et cité Rouge), en vue de les doter de toutes les commodités et de mettre un terme aux fléaux sociaux qui constituent un danger pour les habitants. Parallèlement, il est proposé la viabilisation des anciens lotissements démunis, notamment, de réseaux d'assainissement afin de préserver la santé des populations. Au plan de l'urbanisme, les services concernés suggèrent la révision des Plans directeurs d'aménagement et d'urbanisme (Pdau) qui ne répondent plus aux préoccupations actuelles. La prise en charge des problèmes du citoyen en matière d'habitat consiste, également, en l'achèvement du programme abandonné par la Cnep et l'Eplf et son transfert au programme social, en plus de la réalisation de 1 000 habitations individuelles et de 500 fermes. Cette formule remplace, en fait, l'aide consentie par l'Etat à l'habitat rural. L'agriculteur bénéficie graduellement d'un montant débloqué par l'Etat en fonction de l'avancement de la réalisation de sa ferme. A charge pour lui de contribuer, selon ses moyens, à cette opération. Il importe de signaler, enfin, que le secteur de l'habitat a enregistré une véritable relance qui s'est traduite, en 2002, par la réception de 769 logements dont 244 sociaux. Cet additif a induit une amélioration du taux d'occupation du logement, qui est passé de 7,02 en 2001 à 6,87 en 2002.