Résumé de la 24e partie n Alvirah poursuivit son enquête sur l?authenticité du testament de Bessie concernant la maison. Alvirah prit son stylo et ouvrit son cahier à une page vierge, à la suite de «L'affaire du meurtre de Trinky Callahan». En haut de la page, elle inscrivit : «Le testament de Bessie », puis nota la première entrée : «Utilisation du mot "immaculé".» Après cela, Alvirah se mit à écrire rapidement. Les témoins légaux du testament : qui sont-ils ? Que savons-nous d'eux ? La date : le testament a été paraphé le 30 novembre. Kate a-t-elle rencontré les témoins ? Dans ce cas, qu'a-t-elle pensé au moment où ils lui ont demandé de rencontrer Bessie ? Maintenant, faisons travailler les petites cellules grises chères à Hercule Poirot. Au cours des affaires criminelles qu'elle avait contribué à résoudre, elle avait tenté de mettre en pratique la méthode de raisonnement déductif du célèbre détective. Tandis qu'elle inscrivait sa dernière entrée, Alvirah consulta la pendule : sept heures trente ? l'heure de fermer son cahier et le micro. Willy allait se réveiller d'une minute à l'autre et il aimait trouver son petit déjeuner prêt. Ensuite, à un moment de la journée, il faudra que je m'isole avec Kate et revoie toutes ces questions avec elle, pensa-t-elle. Soudain, une autre idée lui traversa l'esprit, et elle remit en marche l'appareil. Depuis son premier article pour le New York Globe sur son séjour au centre de remise en forme de Cypress Point, elle s'était liée d'amitié avec son rédacteur en chef, Charley Evans. Il pourrait certainement lui fournir des renseignements sur Vic et Linda Baker. «Je vais demander aux enquêteurs du Globe de creuser un peu dans le passé de ces deux-là. Je suis prête à parier qu'ils n'en sont pas à leur premier coup.» La messe de sept heures à St-CIément attirait en temps normal une trentaine de personnes, pour la plupart des paroissiens âgés, à la retraite. Mais pendant la période de l'Avent, l'assistance doublait. Lors de son bref sermon, le père Ferris expliqua que l'Avent représentait l'époque de l'attente. «Nous entrons dans la préparation de la naissance du Sauveur, dit-il. Dans l'attente de cet instant à Bethléem où Marie a, pour la première fois, posé son regard sur son fils nouveau né.» Un faible sanglot dans l'assistance attira son attention vers le banc qui se trouvait à proximité du portrait de Mgr Santori. La jeune femme qu'il avait remarquée précédemment sur le trottoir, en face du presbytère, était assise au bout du banc. Son visage était enfoui dans ses mains et des sanglots secouaient ses épaules. «Il faut que j'arrive à la convaincre de me parler», pensa-t-il, mais il la vit fouiller dans son sac, chausser des lunettes noires et, empruntant l'allée, se glisser jusqu'à la sortie. (à suivre...)