Dans une lettre adressée au secrétaire général du Fonds monétaire international (FMI), datée du 9 novembre dernier, le SG de l?Ugta, Abdelmadjid Sidi Saïd, a signalé qu?«il existe une marge pour une augmentation des salaires vu les performances de l?Algérie en matière de croissance». En guise de réponse, le directeur général du FMI, Rodrigo de Rato, a noté, lors d?une conférence de presse animée le 22 novembre dernier à Djenane El-Mithaq, que «des succès remarquables ont été obtenus sur le plan du rétablissement macroéconomique. Des progrès sont, par ailleurs, réalisés sur le plan de la libéralisation du commerce extérieur et de l?affermissement de la croissance économique» Cependant, a-t-il relevé, «l?enjeu majeur pour l?Algérie est de parvenir à un taux de croissance durable plus élevé afin de réduire davantage le chômage». Dès lors, «une gestion saine et efficace des recettes des hydrocarbures en tenant compte des dépenses nécessaires au développement des infrastructures et à la satisfaction des besoins sociaux, s' impose». C'est pourquoi, conclut-il, «l?augmentation affectera la compétitivité et les performances de l?économie nationale. Il faut donc lier toute augmentation des salaires aux taux de croissance hors hydrocarbures».