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Histoires vraies
Coupable ou pas, quelle importance ? (2e partie)
Publié dans Info Soir le 13 - 02 - 2006

Résumé de la 1re partie n Le commissaire Barnett enquête sur l?incendie qui a coûté la vie à John Baxter, le plus grand banquier de l?Etat. D?après les révélations du chef des pompiers, le doute s?installe en lui?
Michael Barnett salue respectueusement la veuve du banquier. L'enquête est finie. Le jour même, selon la procédure judiciaire de l'Etat de l'Indiana, le coroner, assisté d'un jury, conclut à la mort accidentelle. Le lendemain, John Baxter est enterré sous une montagne de fleurs, en présence d'un nombre impressionnant de personnalités de la finance et de la politique.
Aussi, deux jours plus tard, le shérif Barnett est-il très surpris de voir venir dans son bureau le chef des pompiers de Gladstone. Celui-ci a l'air un peu gêné et hésite avant de dire ce qui l'amène.
«Je suis venu vous voir... au sujet de la mort de John Baxter.»
Le shérif a un mouvement agacé : «Vous trouvez que le feu s'est propagé trop vite ? Jenny Baxter m'a expliqué pourquoi : la chaudière était allumée et il y avait des bidons d'essence au sous sol.
Mais le chef des pompiers secoue la tête : «Non, ce n'est pas cela. Vous savez que c'est moi qui ai ramené le corps ? Eh bien, quand je l'ai sorti du sous-sol, il était déjà raide !»
Le shérif fait un bond. Si le chef des pompiers dit vrai, cela signifie que John Baxter était mort depuis plusieurs heures quand l'incendie a éclaté. Alors, cela ne peut être un accident : c'est un meurtre ! Michael Barnett presse son interIocuteur de questions. «Est-ce qu'il en est absolument certain ? Il a pu se tromper...»
Mais le chef des pompiers reste sur ses positions : «Je sais ce que je dis, shérif. Vous pouvez enregistrer ma déclaration. Je suis prêt à la maintenir devant n'importe quel jury.»
Le shérif Barnett réfléchit. Le jury et le coroner ont déjà rendu leur verdict. Rouvrir une enquête est possible dans la mesure où il y a un fait nouveau, mais c'est une responsabilité considérable. John Baxter était un personnage de premier plan. Il a dépensé sans compter son argent pour la commune. Sa femme participe à toutes les bonnes ?uvres ainsi d'ailleurs qu'à celles de la police : elle est pratiquement intouchable. Mener une enquête officielle est une décision qui risque de lui coûter sa place.
Michael Barnett se résout à une mesure intermédiaire. Il va enquêter, mais aussi discrètement que possible. A priori, cela ne semble pas facile dans une ville aussi petite que Gladstone, mais il connaît bien les gens qu'il veut interroger et il va s'arranger pour les rencontrer dans leur vie de tous les jours.
Ainsi en est-il de Grace Badman, la femme de ménage des Baxter. Le shérif la rencontre «par hasard» à l'heure des courses. Il aborde le sujet douloureux après les politesses et les considérations d'usage sur la météorologie.
La femme de ménage soupire. Elle aimait beaucoup son patron... «Ce pauvre monsieur ! Pour moi, le malheur a dû arriver parce qu'il a eu une syncope. Il a dû tomber et entraîner un bidon d'essence qui se sera renversé.»
Le shérif Barnett relève immédiatement le détail qui vient de le frapper : «Une syncope ? Pourquoi aurait-il eu une syncope ?»
Grace Badman soupire de nouveau : «Depuis trois mois, la santé de ce pauvre monsieur n'était plus ce qu'elle était. Il avait des malaises. Ça lui arrivait de tomber comme ça tout d'un coup...»
Aussitôt, le shérif va interroger le docteur Henry. Afin de ne pas éveiller l'attention, il prend tout simplement rendez-vous à son cabinet comme s?il était un malade ordinaire.
Le docteur est très surpris lorsque Michael Barnett lui explique qu'il mène une enquête officieuse sur la mort de John Baxter. Mais il est plus surpris encore lorsque le shérif parle de syncopes. «Mais voyons, ce n'est pas possible ! Baxter était en excellente santé. Il avait un c?ur de jeune homme. Je n'ai jamais rien trouvé d'anormal chez lui.» (à suivre...)


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