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Histoires vraies
Coupable ou pas, quelle importance ? (5e partie et fin)
Publié dans Info Soir le 16 - 02 - 2006

Résumé de la 4e partie n L?assureur, avec la complicité du shérif Barnett, tend un piège à Jenny Baxter. Vont-ils réussir ?
Il y a un moment de silence. Le shérif Barnett attend, anxieux, la décision de madame Baxter. Est-ce que l'évocation de la somme va suffire à la décider ? Est-ce qu'elle va vérifier son contrat d'assurance où cette clause, inventée de toutes pièces, ne figure évidemment pas ? Est-ce qu'elle sait que les traces des substances toxiques demeurent très longtemps dans un corps, ou est-ce qu'elle s'imagine qu'elles peuvent avoir déjà disparu ?
La réponse vient avec un geste de Jenny Baxter qui tend la main vers l'assureur : «Donnez-moi ce papier, je vais le signer...»
Les quantités d'arsenic et de sublimé corrosif retrouvés dans le corps de John Baxter ont fait dresser les cheveux sur la tête du médecin légiste. Seule une constitution exceptionnelle avait pu permettre au malheureux d'ingurgiter de pareilles quantités de poison.
Bien entendu, la justice a suivi son cours et, veuve richissime ou pas, Jenny Baxter a été arrêtée et inculpée du meurtre de son mari. A partir de ce moment, son système de défense a constamment varié, mais elle n'a jamais avoué. Elle a commencé par dire que John Baxter s'était suicidé puis, devant l'absurdité d'une pareille hypothèse, elle a accusé son jardinier de meurtre. Pour quel mobile ? Mystère... D'ailleurs, ce dernier n'a eu aucun mal à se disculper de l'accusation.
Quand s'ouvre le procès de Jenny Baxter, il y a un monde fou dans la salle d'audience. Autour de l'accusée, trois avocats parmi les plus renommés et les plus chers des Etats-Unis. Ils plaident la folie, la culpabilité étant par trop évidente. Et, à cet effet, la défense n'a pas cité moins de six psychiatres, eux aussi parmi les plus renommés des Etats-Unis.
Le shérif Michael Barnett vient à la barre exposer les résultats de son enquête, qui sont limpides, mais sa déposition est vite noyée par le défilé des témoins à décharge. lIs sont cinquante, qui parIent avec les accents les plus émouvants. Ensuite, les six psychiatres démontrent de manière péremptoire que Jenny Baxter est folle. Evidemment, sa minutieuse et froide préméditation sembleraient plutôt indiquer l'inverse, mais si ce sont des sommités médicales qui l'affirment, comment mettre leur parole en doute ?
A l'heure du verdict, les jurés sont édifiés. En moins d'une demi-heure de délibération, ils déclarent Jenny Baxter non responsable. Victime d'aliénation mentale, elle sera confiée à un hôpital psychiatrique.
Jenny est partie sur-le-champ vers une luxueuse clinique privée, appartenant à l'un des six psychiatres venus déposer à la barre. Là, dans le luxe et le calme, elle est restée internée cinq ans. Le temps qu?on la reconnaisse guérie...
Michael Barnett a eu moins de chance. L'affaire lui a coûté son poste. L'année suivante, ses concitoyens ne l'ont pas réélu. Priver Glastone de sa bienfaitrice était une faute impardonnable. Il avait oublié qui était Jenny Baxter. Il avait oublié de se poser cette simple question : coupable ou pas, quelle importance ?


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