Problématique n Le centre-ville est demeuré «petit» par rapport à l'expansion de la ville. Selon le bureau d?Alger de l'Agence nationale de l'aménagement du territoire (Anat), cette situation désastreuse résulte de l'accroissement permanent des centres d'habitat autour de la ville d?Alger, engendrant un seuil de gestion complexe. La dynamique de ces cités attire des flux importants de circulation qui ne sont pas pris en charge, devant les limites avérées des réseaux routiers actuels. Ces réseaux sont quasi absents au niveau de l'ancienne ville, qui constitue pourtant son noyau. Le centre-ville est demeuré «petit» par rapport à l'ampleur prise par l'expansion de la ville. Cette expansion n'a pas pris en considération les besoins, notamment administratifs, des populations des nouvelles cités qui sont obligés d?aller au centre-ville, engendrant un véritable afflux de voitures, entre autres. Le cas le plus éloquent est relevé à Sidi M?hamed, Hussein Dey, Bab El-Oued et Alger-Centre où l'étouffement de la circulation et l?absence d?aires de stationnement est quasi permanent. Les stationnements anarchiques aux endroits stratégiques de la ville et devant les cafés doivent également être combattus afin d'assurer une plus grande fluidité de la circulation. Les boulevards, pourtant dimensionnés pour une circulation régulière, sont, devant l'accroissement permanent du nombre de commerces, sans cesse harcelés par les véhicules qui occupent les deux côtés de la route. Entre autres solutions proposées par l'Anat pour soulager la ville d?Alger, la récupération des espaces libérés par les dernières démolitions pour la réalisation de parkings à étages, le déménagement des stations-service situées au centre-ville et la réhabilitation des routes dites secondaires, dans leur totalité. S'agissant du transport urbain, la révision de l'affectation des lignes aux opérateurs s'avère une nécessité cruciale, plus d'une centaine de bus exploitant cette ligne étant à l?origine d?un afflux permanent. Pour faire face à ce calvaire, une étude y afférente a été commandée au bureau d'études Seita, mais celle-ci tarde visiblement à voir le jour. Depuis deux ans, la municipalité est dans l?attente d?un rapport détaillé mais n?a eu finalement connaissance de sa teneur que par bribes. Il en ressort, semble-t-il, des modifications significatives en matière de fluidité. Ainsi, il est prévu, selon cette esquisse, la réalisation de plusieurs échangeurs, de plusieurs quatre chemins. Il est également retenu la restructuration de certains ronds-points et l?ouverture de nouvelles routes pour assurer une meilleure connexion entre les quartiers et l?aménagement de parkings afin de lutter contre le stationnement anarchique. Cependant, la mise en pratique de cette solution reste confrontée à un plan de circulation virtuel dont chaque retard renforce un peu plus la congestion de l?agglomération, déjà asphyxiée.