Hamas - Accusation l Le mouvement palestinien Hamas, accuse les Etats-Unis d'avoir fait pression sur les pays arabes afin de l'écarter du sommet de Khartoum, perdant l'occasion d'obtenir une consécration régionale. Si certains diplomates arabes en poste au Caire estiment que son absence lui permettra «d'échapper à des concessions auxquelles il n'est pas encore prêt», le Hamas estime avoir été «écarté» et accuse les Etats-Unis d'avoir fait pression sur les pays participants pour obtenir cette mise à l'écart. «Le Hamas a adressé une lettre au secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, exprimant son regret d'avoir été écarté du sommet», a déclaré un responsable du Hamas, Izzat al-Rashek, selon le site Internet du mouvement. Irak - Violence l L'armée américaine a affirmé que l'opération menée dimanche soir à Bagdad a été lancée et conduite par des forces spéciales irakiennes, elle a fait 16 tués parmi des résistants et n'a pas visé de mosquée. «Des commandos et des soldats de la force antiterroriste irakiens ont tué 16 insurgés et blessé trois autres pendant une opération de recherche. Ils ont aussi arrêté 18 individus, découvert des caches d'armes et libéré un otage irakien», a indiqué l'armée américaine dans un deuxième communiqué. Cette version diffère de celles des autorités irakiennes et de témoins selon lesquelles ce sont les forces américaines qui ont lancé le raid dans un lieu de prière chiite dans le nord-ouest de Bagdad, faisant 17 tués et cinq blessés. Syrie - Déclaration l Le président syrien Bachar al-Assad a, une nouvelle fois, démenti toute implication de son gouvernement dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, selon les extraits d'une interview avec la chaîne de télévision américaine PBS. «Personne ne l'a menacé en Syrie, ni moi ni personne d'autre... ce n'est pas ma manière de faire», a déclaré le président Assad à la télévision dans un entretien en anglais enregistré à Damas. PBS a publié dimanche des extraits de cette interview, longue d'une heure, à la veille de sa diffusion prévue ce lundi. A propos du rôle présumé de la Syrie dans le meurtre de Rafic Hariri, le président Assad a déclaré : «Tout d'abord, laissez-moi vous dire que je suis certain qu'il n'existe aucune preuve à 100%.» Il a aussi parlé de Hariri comme d'«un ami de la Syrie».