El-Djazaïr, El-Aurassi, Safir et Seybouse (Annaba) l «Une banque d?affaires tunisienne, selon la rumeur, est chargée de les privatiser. Cette privatisation se fera à travers le partenariat et l?ouverture du capital. Cette banque est, également, chargée de faire les appels d?offres. Jusque-là, l?hôtel El-Djazaïr ainsi que les autres n?ont pas été achetés par les Saoudiens, contrairement à ce qui a été dit. Il y a effectivement eu des prospections, mais rien n?a été conclu. Pour l?instant, nous en sommes au stade de la reprogrammation.» El-Hidhab (Sétif) l «Dès que l?acquéreur a reçu tous les documents de propriété de cet hôtel, il a mis à la porte tous les travailleurs, y compris le directeur. A ce jour, la situation de ce directeur n?a pas encore été clarifiée.» Les complexes touristiques l «Effectivement, selon les informations en notre possession, tous les complexes seront soumis à la privatisation. On les filialisera. On les divisera pour les privatiser. C?est le cas des hôtels Marsa et Riadh de Sidi Fredj, qui sont à vendre. Ce n?est pas une question de complexe ou d?hôtel.» Albert 1er l «Le cas de l?hôtel Albert 1er n?est pas clair. Il est proposé pour les trois options : le partenariat, l?ouverture du capital et la vente. Mais rien n?est clair. Jusqu?à maintenant nous, travailleurs de cet hôtel, ne sommes pas au courant de ce qui se passe. Il faut dire que l?hôtel est rentable. Il n?est pas endetté et il est bien situé. On ne nous informe pas de ce qui se passe. Cette opération de privatisation reste un point d?interrogation», explique un membre du syndicat de cet hôtel, rencontré au siège de l?EGT Centre. Hammam Melouane, à Blida l L?hôtel de Hammam Melouane, à Blida, a été acheté par M. Zaïm, de la limonaderie Orangina. «Dès l?acquisition, il a mis à la porte le directeur de l?hôtel qui, heureusement pour lui, a été repris par l?Entreprise de gestion touristique Centre (EGTC). Les autres travailleurs n?ont pas connu mieux. Ils étaient là pendant les années du terrorisme. Ils ont renoncé à leur salaire, mais pas à leur outil de travail. Aujourd?hui, ils sont remerciés de la manière la plus abjecte. Il faut savoir que cet hôtel faisait des bénéfices, en permanente évolution, ces dernières années.» L?Orient, à Annaba l «L?acquéreur de l?hôtel L?Orient, à Annaba, est aussi le patron d?une briqueterie. Il a proposé aux travailleurs de l?hôtel de travailler dans sa fabrique pendant la rénovation de l?hôtel. Ainsi, des travailleurs spécialisés, formés avec les qualifications requises et une expérience en hôtellerie, se retrouvent, du jour au lendemain, à travailler dans un domaine qui leur est totalement inconnu. C?est une insulte et c?est illégal. C?est un licenciement abusif indirect.»