Résumé de la 2e partie n Après avoir assassiné quatre personnes, Marcel se fait conduire par Richard au domicile de sa fille Céline. Il lui en veut à mort parce qu?elle a commis une offense envers lui : dénoncer un père incestueux. Marcel soliloque à haute voix puis, soudain pris par le sommeil, décide de rentrer chez lui. Richard, dès qu'il l'a déposé à l'entrée du terrain vague, file chez lui et évacue sa femme et ses enfants vers un lieu plus sûr. On le comprend... Le lendemain, Marcel, un peu dessoûlé, rend visite à Richard. «Qu'est-ce que je tenais hier soir», dit-il en s'esclaffant. Du coin de l'?il, il aperçoit, dans un chantier tout proche, un jeune homme qui téléphone. «J'ai jamais pu l'encadrer, dit-il à Richard, si tu veux, je le descends.» Richard se garde de rien dire, mais il sait que Marcel est prêt à tout... Marcel qui rentre chez lui, songeur... Comment ne pas être songeur devant trois cadavres ? En effet, la veille, avant l'expédition chez sa s?ur, Marcel-Pierrot, pris d'une envie de «faire le ménage», a tué d'une balle dans l'?il son copain Fernand, comme ça, pour ne plus le voir. Quelques minutes plus tard, Mireille, elle aussi, a pris une balle dans l'?il. Aujourd'hui, les deux cadavres sont encore en place, «artistiquement» disposés dans une dernière étreinte par leur assassin, sur les cartons qui leur servaient de couche. Des mouches d'été commencent à bourdonner. Un peu plus loin, dans le cabanon qui sert de WC, Fifi, elle aussi, vieille soûlarde qui ne se lavait jamais ni les mains, ni les pieds, ni le reste, n'aura plus besoin de songer à son hygiène intime. Marcel lui a logé une autre balle dans la tête. Elle est affalée, impudique. Il lui jette une couverture par dessus, comme pour arranger la chose. Alors, soudain découragé, Marcel se dit qu'il s'est mis dans de beaux draps. C'est, pour leur malheur, le moment que choisissent Albert, son neveu, et Raoul, son beau-frère, pour lui rendre visite. Les enquêteurs essaient de savoir à quel moment et à quel propos Marcel-Pierrot leur tire à chacun une balle dans le crâne. Autre question : pourquoi s'en va-t-il téléphoner à Guy P., un homme de soixante-neuf ans qui lui sert de chauffeur et exécute divers petits boulots ? Pourquoi l'invite-t-il soudain à dîner au restaurant et pourquoi lui tire-t-il trois balles mortelles dans le corps ? Après cette hécatombe, «Pierrot le Fou» décide qu'il a pris le mauvais chemin. On le retrouvera le lendemain, couché dans son lit. Après cette vie de galères, après huit condamnations, dont cinq pour violences volontaires, deux pour conduite en état d'ivresse, une pour port d'armes illégal. Après six meurtres en vingt-quatre heures, «Pierrot le Fou» est parti ailleurs en se tirant une balle dans la tête...