La petite balle algérienne connaît, actuellement, un malaise au niveau de sa structure. De même que plusieurs formations nationales ont exprimé leur mécontentement envers la politique adoptée par la haute instance en matière de gestion et surtout le manque flagrant de moyens. Concernant les infrastructures sportives, le champion sortant, le Mouloudia d?Alger, traverse une mauvaise passe due, essentiellement, à l?absence de salles omnisports, principalement après la fermeture de la salle Harcha. Devant cette situation, la Fédération algérienne de handball continue de faire la sourde oreille aux multiples interpellations des clubs algériens et de l?équipe nationale en particulier. Cette dernière renferme dans ses rangs des joueurs capables de rivaliser avec n?importe quel adversaire, comme en témoigne sa dernière participation au tournoi de Paris-Bercy où les Algériens ont failli créer l?exploit. Un joueur d?un club de l?élite, qui a requis l?anonymat, s?interroge : «Va-t-on sacrifier ces jeunes talents qui peuvent redonner à ce sport ses lettres de noblesse ?» C?est la question que posent la plupart de nos handballeurs à la recherche de stabilité et surtout d?assistance. Comme l?ont déjà prouvé nos voisins tunisiens et égyptiens, leur réussite demeure dans la politique et la gestion sportive à moyen et long termes, en plus d?un suivi rigoureux. La dernière défaite de l?EN face aux Tunisiens (32-16) devra servir de leçon à la FAHB en attendant la médaille d?or promise à Abuja.