Décidément, rien ne va plus au sein de la petite balle algérienne, puisque l?information fait état de la démission du technicien, Brahim Boudrali, de la tête des Verts. La situation du handball national se détériore et ce, après les débâcles de nos EN espoirs, garçons et juniors filles aux championnats du monde du Brésil et de Macédoine et l?élimination de l?EN A aux JO d?Athènes en essuyant un revers sans précédent à l?échelle continentale. Ce qui d?ailleurs a poussé Boudrali à jeter l?éponge au retour de Luanda. «J?ai envoyé de mon domicile un fax à la Fédération algérienne de handball pour lui faire part de ma démission de la tête de la sélection nationale», a affirmé le technicien Brahim Boudrali affecté par sa décision prise à quelques encablures des Jeux africains d?Abuja. «Mes valeurs morales ne me permettent pas de continuer et en tant que responsable, j?ai préféré démissionner pour certaines choses. Je vous avoue que cela ne met pas en cause le résultat qui a été obtenu jusque-là, car l?équipe nationale est en phase d?apprentissage et pourra faire parler la poudre comme elle l?a déjà fait lors de ses nombreuses participations en compétition internationale», a ajouté l?ex-joueur du Hamra Annaba qui met en exergue l?anarchie au sein de la Fédération algérienne de handball (FAHB). Le plus troublant dans cette affaire est la relation froide liant Boudrali avec le DEN. Comme l?affirme l?ex-sélectionneur national : «Vous savez, j?ai eu connaissance, à travers la presse, que mon premier match comptant pour la qualification aux Olympiades d?Athènes était fixé au 16 septembre, alors que pour moi c?était le 17. Aucun membre de la haute instance ne s?est présenté pour me donner plus d?information sur le programme arrêté.» L?ex-sélectionneur national n?a pas manqué de souligner la responsabilité de tout le corps fédéral de la régression du niveau de la petite balle algérienne en affirmant : «Que chacun assume ses responsabilités», cela explique que le mal est profond et que les enjeux sont ailleurs.