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Cela s?est passe un jour : Aventures, drames et passions celebres
Vlad Tepes ou la véritable histoire de Dracula (12e partie)
Publié dans Info Soir le 05 - 05 - 2006

Résumé de la 11e partie n La croyance aux vampires se retrouve partout, bien avant Dracula.
Les pratiques vampiriques subsistent dans l?Europe médiévale. On sait qu?en soumettant les Saxons, Charlemagne les oblige à se convertir au christianisme et à renoncer à toute croyance et pratique païennes. Mais les vieux rites se sont perpétués, notamment les festins rituels de chair humaine et la consommation de sang. Les mêmes croyances se sont maintenues en Europe centrale et dans les pays nordiques, plus tardivement convertis. Même dans les pays plus anciennement convertis, les croyances anciennes ont subsisté jusqu?à une époque relativement récente.
Dans son Dictionnaire infernal, Collin de Plancey rapporte l?histoire de la fille d?un prêtre de Bonn, un certain Arnold, qui vivait au XIIe siècle. La fille était très belle et comme elle était convoitée par les chanoines du presbytère, Arnold l?emmenait toujours avec lui, et quand il ne le pouvait pas, il l?enfermait dans une chambre jusqu?à son retour.
Un jour, la jeune fille reçoit la visite d?un démon qui, sous la figure d?un beau jeune homme, la séduit. Chaque nuit il la rejoint et bientôt, elle tombe enceinte. Quand son ventre devient visible, elle avoue à son père ce qui lui est arrivé. Le prêtre comprend alors que sa fille a été trompée par un incube et, pour l?extraire à son influence, il l?envoie dans une autre ville. Le lendemain, le démon, surpris de ne pas trouver sa maîtresse, va trouver son père. Il s?emporte quand il entend ses explications et le frappe si violemment qu?il le tue.
En Angleterre, les chroniques du XIIe et du XIIIe siècles, comme celles de Nugis Curialim ou de Walter Map, fourmillent de récits de défunts qui quittent la nuit leurs tombeaux pour venir tourmenter les vivants et sucer leur sang. Et quand, soupçonnant des cas de morts-vivants, on ouvre les cercueils, on découvre des cadavres frais, avec du sang sur les lèvres. Dès lors, on voit des vampires partout et on se méfie des personnes au teint pâle ou au comportement bizarre.
Mais c?est au XVIIIe siècle que l?Europe est prise par la psychose du vampire. A la suite de l?épidémie de peste, les gens, épouvantés par l?étendue du désastre, croient voir des phénomènes étranges, comme le fait que les corps des victimes du fléau ne se décomposent pas. Les vieilles croyances resurgissent. On crie aux vampires et les légendes les plus folles circulent en Europe. C?est un militaire du nom de Flückinger, consacrant une étude «scientifique» sur les vampires, cite le cas d?un vampire serbe qui a décimé tout un village. L?Eglise s?en mêle et les autorités religieuses s?emparent de nombreuses affaires d?accusation de vampirisme. On traque les vampires, on procède à des arrestations et on diligente des enquêtes. Le procédé le plus recommandé pour lutter contre les morts-vivants est, après les avoir débusqués dans leurs tombes, de leur enfoncer un pieu dans la poitrine, puis de les brûler.
Mais il n?y a pas que les morts à être soupçonnés. De pauvres hères, errant dans les campagnes, hagards et faméliques, sans doute victime de la rage qui faisait suite aux épidémies de peste, étaient soupçonnés et arrêtés. (à suivre...)


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