Résumé de la 5e partie Au moment où Houria pensait avoir vaincu ses craintes et ses angoisses, Maïssa l?informe qu?elle avait aperçu de nuit une silhouette sur la terrasse de sa maison. Houria ouvrit de grands yeux. ? C?est peut-être le voleur ! ? Non, non. Celui-là est plus fort que ce pauvre Nouri. Ce n?est pas lui... Et plus grand, très grand ! Quand elle alla en visite chez ses parents, elle en parla à sa mère, qui lui répondit : ? Oh ! ma pauvre fille ! Qui peut bien vouloir voler une malheureuse comme toi ? Ce serait comme voler un cimetière ! ? Peut-être qu?ils ne veulent pas me voler mais... m?attaquer ! ? Mais pourquoi ? Allons ! Chasse ces bêtises, reste réservée, ne parle à personne, et tu n?auras pas de problèmes. Une mouche n?entre jamais dans une bouche fermée ! Houria retourna chez elle à demi-rassurée. Des jours, des mois passèrent et rien ne se produisait. Et puis une nuit de juin, le vent soufflait très fort dans la cour dont la porte d?entrée, qui ne fermait pas et qu?on laissait sciemment ouverte, grinçait et cognait contre le mur sous les rafales de vent, ce que craignait Houria depuis si longtemps arriva. Elle dormait depuis longtemps déjà sur son matelas entre ses deux enfants, quand un bruit très fort, qui ressemblait à un craquement sourd, la réveilla en sursaut. Elle écouta et devina la tempête dehors. Plusieurs craquements se succédèrent et elle se leva pour voir. Il n?y avait rien dans la cuisine. Elle revint se coucher... Au moment où le sommeil allait la reprendre, un craquement plus fort que les autres, en même temps qu?une rafale de vent, la fit sursauter à nouveau. Houria se leva et entreprit d?ouvrir sa porte. Mais elle ne réussit pas à trouver la clé. Hébétée, elle observa l?angle étrange qu?avait pris la serrure : elle était sur le point d?éclater. (à suivre...)