Résumé de la 7e partie n Omar a emmené Malika au restaurant. La jeune fille doit lui faire des révélations... Il est suspendu à ses lèvres. Elle tourne et retourne sa fourchette, hésitant à parler. Omar est de nouveau repris par l'angoisse. — Je t'écoute, dit-il. La jeune fille baisse les yeux et lâche : — Je m'en vais ! Le jeune homme la regarde, surpris. — Tu pars ? Mais où vas-tu ? Toujours les yeux baissés, Malika soupire et continue : — Je pars pour l'étranger ! — L'étranger ? Omar sourit. L'étranger ? Elle veut dire qu'elle va aller passer ses vacances à l'étranger. Lui qui pensait la garder pour l'été... — Hé, la bourgeoise, dit-il, amusé, papa et maman te payent des vacances à l'étranger ? La jeune fille lève vers lui son beau regard couleur pervenche. — Tu n'as pas compris, Omar, je pars vivre à l'étranger ! Il s'affole et manque se couper avec le couteau qu'il tient à la main. — Comment cela, tu pars vivre à l'étranger ? — Mon père vient d'être nommé à l'étranger. Il a décidé de nous emmener, maman et moi, avec lui... Tu sais que mon frère Zoubir est déjà parti... — Mais... mais, balbutie-t-il, tu reviendras ? Ce n'est qu'une affaire de semaines, peut-être de mois ? Juste quelques mois... Elle secoue la tête, les larmes aux yeux. — Hélas, non, mon père a décidé de profiter de ce poste pour s'installer à l'étranger ! Il lâche son couteau. — Tu veux dire que tu ne reviendras pas ? — Pas avant plusieurs années ! Il fond en larmes. — Tu m'abandonnes ? Je croyais que tu m'aimais ! — Bien sûr que je t'aime ! Tu es même le seul que j'aie jamais aimé ! Il lui saisit les mains et les serre fortement. — Alors ne pars pas ! Tu dois bien avoir des parents ici, une tante, un oncle, tu resteras chez eux... Elle secoue la tête. — Ni mon père ni ma mère ne voudront se séparer de moi... — Et toi, tu acceptes de te séparer de moi ? — Je ne peux rien faire ! Je dois suivre mes parents ! Il sent la colère monter en lui. Il lâche les mains qu'il tient. — Bien sûr que tu peux rester, mais tu ne veux pas ! Tu préfères aller avec ton père et ta mère... Moi, je ne compte pas pour toi ! (à suivre...)