Résumé de la 9e partie n Pour empêcher Malika de partir à l'étranger où ses parents vont s'installer, Omar veut demander sa main. Il tourne comme un lion en cage, cherchant à parler à sa mère, mais n'y parvient pas. Ouarda a remarqué son jeu et elle est intriguée. — Omar, finit-elle par demander, tu veux quelque chose. — Oui, dit-il. Mais, apercevant son frère cadet Salah et se rappelant que le jeune garçon l'a peut-être vu avec Malika, il se rétracte. — Non, non ! Ou plutôt après... Mais Ouarda est trop inquiète pour attendre. Elle le prend par la main et l'entraîne dans sa chambre. — Ferme la porte, dit Omar. Elle la ferme. — Alors, dis-moi maintenant ce qui se passe ! Pour toute réponse, Omar fond en larmes. — Oh, maman, si tu savais... La mère est bouleversée. — Mon petit, qu'est-ce qui te cause une aussi grande peine ? — Une fille, maman ! Ouarda s'exclame : — Une fille ! Il ferme les yeux. — Oui, maman, une fille que j'aime... Il touche machinalement le collier de Malika qu'il porte au cou. — Ce collier…, dit-elle. — Oui, dit-il, c'est elle qui me l'a offert... Je t'ai menti en te disant que je l'avais acheté à un camarade... — Qu'importe, mon petit... Il regarde sa mère. — Tu le savais, n'est-ce pas ? — Oui, dit-elle, un de tes frères t'a vu avec une fille ! — Ah, maman, si tu savais comme elle est jolie ! — Je comprends qu'elle t'ait ravi l'esprit ! Mais pourquoi pleures-tu ? Pourquoi cette tristesse ? Il secoue la tête. — Ah, maman, maman, elle va partir ! Elle va quitter l'Algérie, s'installer avec sa famille à l'étranger ! Ouarda soupire. — Mon pauvre petit... Que peux-tu faire ? — L'épouser maman ! — L'épouser ? — Oui, c'est le seul moyen de la retenir ! (à suivre...)