A une question sur la faiblesse des investissements français en Algérie, Michel de Caffarelli a énuméré les différents obstacles à l'investissement en Algérie. D'abord, le problème récurrent du foncier dont une loi sera promulguée par l'Algérie pour récupérer le foncier et le mettre à la disposition des investisseurs. Il y a également le problème du transfert des bénéfices qui se pose avec acuité. «Il faut garantir la liberté des transferts et la transparence», a déclaré M. De Caffarelli. Un autre problème majeur est le marché parallèle qui donne un coup dur à l'investissement et auquel vient s'ajouter celui de la contrefaçon. Pour les déplacements des investisseurs à l'intérieur du pays, se pose le problème de la disponibilité des vols. Conséquence : les investisseurs préfèrent s'installer à Alger. Enfin, un problème non moins important est celui de la caution bancaire exigée dès le dépôt d'une offre sur un projet. Pis, une fois que l'entreprise prend un projet, une caution de 30% est exigée. Elle ne sera remboursée qu'à la réception des travaux.