Souffrance n Quand l'Angleterre piétine, elle s'en remet à son capitaine et catalyseur David Beckham qui, à l'heure de jeu, réussit à débloquer la situation et envoyer son équipe en quarts de finale. Il faisait lourd, hier après-midi, au Gottlieb-Daimler-Stadion de Stuttgart, mais ce qui donnait chaud à Sven Goran Eriksson, le sélectionneur de l'équipe d'Angleterre, ce sont les déboires de ses joueurs de ne pouvoir emballer le match et venir à bout d'un Equateur tenace lors de cette première mi-temps. Pis encore, la plus nette occasion est à l'actif des hommes de Luis Suarez à la 11' lorsque Carlos Tenorio profite d'un mauvais renvoi de John Terry et se retrouve face au gardien Robinson, mais son tir est renvoyé miraculeusement par la transversale suite à un retour d'Ashley Cole. Cette sérieuse alerte met en confiance les joueurs équatoriens qui useront de passes courtes et fermeront toutes les issues aux coéquipiers de Rooney qui, lui, essayera de provoquer les défenseurs par des gestes individuels. La seule occasion anglaise en cette première période se résume par cette frappe de Lampard (27'), mais qui manque de puissance pour inquiéter le gardien Mora, l'homme au visage tatoué. Le retour des vestiaires n'est pas encourageant pour changer la physionomie de la rencontre, même si l'initiative est plutôt anglaise. Il faut attendre l'heure du jeu pour assister à l'ouverture du score par David Beckham sur un coup franc bien enroulé qui contourne admirablement le mur dressé par les Equatoriens et aller, au ras du poteau, pour tromper le gardien Mora qui a touché le ballon de la main avant de l'accompagner du regard dans sa propre cage. Ce sera l'unique réalisation d'une partie plutôt plombée. Deux minutes après le but de Beckham, Lampard frappe à côté, alors que Valencia réplique à la 65' et oblige le gardien Robinson à mettre en corner. La dernière occasion est née des pieds de Wayne Rooney qui, après s'être déjoué du capitaine Hurtado, sert idéalement Lampard qui met complètement au-dessus de la transversale résumant ainsi l'incapacité de cette équipe anglaise à vraiment emballer le match.