Action n Organisée conjointement entre le département de la Jeunesse et des Sports et celui de l'Habitat, une rencontre a regroupé jeudi les responsables des Opgi, DUC et DJS du Centre. Pour combler les lacunes et le vide en matière d'infrastructures sportives dans chaque cité, le ministre de l'Habitat a plaidé pour le lancement d'un plan d'urgence, pour équiper toutes les cités d'infrastructures de loisirs. «Désormais il n'y aura plus de cités-dortoirs», a-t-il déclaré à maintes reprises. Les responsables ayant pris part à cette rencontre, ont reçu des instructions pour redonner «vie» à toutes les cités et quartiers au niveau national. Les deux parties, en l'occurrence le ministère de l'Habitat et de la Jeunesse et des Sports, devront se concerter sur un programme d'actions qui consiste en la création des infrastructures de loisirs tels des terrains Matico, des piscines, des maisons de jeunes et des salles omnisports couvertes. Selon le premier responsable du secteur de l'Habitat, il faut recenser en toute urgence les terrains et locaux disponibles susceptibles d'être aménagés. Les directeurs des Opgi et DUC sont appelés à se rendre sur les terrains, pour dégager des assiettes foncières. Le ministre leur a donné une semaine pour transmettre une fiche-programme pour chaque cité. Celle-ci comprend l'infrastructure à réaliser, son mode de fonctionnement et son délai d'achèvement. A moyen terme, le ministre de l'Habitat a signalé «l'obligation d'associer les directeurs de la jeunesse et des sports dans l'élaboration des plans de masse du programme de l'habitat futur». Pour sa part, qualifiant cette démarche de «majeure», le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Guidoum, a indiqué que «ce programme portera sur des espaces de convivialité qui tiennent compte des sujets du troisième âge, mais aussi de la femme et de la jeune fille». Pour sa part, M. Djeffal, chef du cabinet du ministre des Collectivités locales, a axé son intervention sur la nécessité d'entretenir ces infrastructures. «Nous en avons réalisé par le passé, mais fautes d'entretien, elles n'ont pas résisté à la dégradation».