Un demi-million de personnes selon la préfecture de police ont célébré samedi soir à Paris et notamment sur l'avenue des Champs-Elysées la qualification des Bleus face au Brésil (1-0) en quarts de finale du Mondial-2006 de football. Le souvenir de la victoire remportée contre le Brésil en finale du Mondial 1998 (3-0) est également dans toutes les têtes. «Cette victoire est encore plus belle que celle de 1998, parce qu'on revient de loin, et qu'il y a eu du suspense. Zidane, on a voulu l'enterrer, mais il est en train de tirer sa révérence de belle manière», se réjouit un jeune sapeur-pompier. Dans le vacarme des coups de klaxons, des bruits de pétard, des cris, des sifflets et des youyous de la foule descendant et remontant l'avenue coupée à la circulation, le nom du numéro 10 revient souvent, «Zizou, Zizou», mais également celui de la star montante des Bleus, Franck Ribéry, et du buteur du jour Thierry Henry. Des supporters agitent des drapeaux aux couleurs de la France, des drapeaux algériens, en hommage à Zidane, mais aussi de nombreux drapeaux portugais, les partisans de l'équipe de Luis Figo ayant envahi les Champs-Elysées en début de soirée après la qualification du Portugal aux dépens de l'Angleterre (0-0, 3 tirs au but à 1). Un jeune supporter tenant un drapeau algérien en embrasse un autre portant un maillot floqué Zidane.
