Un projet de loi de lutte contre la cybercriminalité et l'intrusion informatique est en débat au niveau d'une commission composée de représentants des ministères de l'Intérieur, de la Justice, de la Poste et des TIC, de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté. Cette commission est présidée par le directeur des affaires pénales au ministère de la Justice. Selon une déclaration à la presse de la sous-direction du développement informatique de la Dgsn à la presse, en mai dernier, le but de cette commission est d'élaborer des mécanismes de protection des données informatiques privées ou institutionnelles contre les intrusions et la cybercriminalité. En parallèle, des rencontres et des séminaires sont organisés au profit des cadres de la justice et des magistrats (à Alger et Annaba) en présence d'experts étrangers spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité dans le cadre de la formation continue. «Il ne suffit pas d'avoir quelques dispositions dans le Code pénal reprenant la cybercriminalité. Pour combattre ce fléau, il faut une loi rigoureuse qui prenne en charge tous les aspects de la lutte», ont affirmé Marco Guerche (expert au Conseil européen) et Chistopher A. Kit Thornton (spécialiste de la cybercriminalité) lors d'un séminaire organisé à Annaba, en avril dernier, au profit de 95 magistrats de l'Est algérien.