Rencontre n En marge des festivités du 5 Juillet dernier, nous nous sommes rapprochés de Mourad qui a bien voulu accorder une interview à InfoSoir. InfoSoir : Nos lectrices et lecteurs voudraient bien en savoir un peu plus sur vous. Qu'avez-vous à leur dire ? ll Mourad Djemai : D'abord que je les aime toutes et tous (rire). La preuve en est que je suis présent aujourd'hui parmi les miens (la communauté algérienne) pour partager ma joie et celle de mes enfants qui ont tenu à m'accompagner au parc Jarry pour fêter le 44e anniversaire de notre indépendance nationale. Je suis très heureux d'avoir réussi à insuffler l'amour de l'Algérie à mes enfants, bien qu'ils ne la connaissent qu'à travers mes propos et les photos. Qu'est-ce qui vous empêche de leur faire découvrir le pays ? ll En fait, rien ne m'empêche de réaliser ce rêve qui me tient à cœur depuis des années, c'est juste une question de temps et de moyens. Khouk zawali… ça roule juste juste… Et puis il n' y a pas que ça, c'est la carrière sportive de mon fils Hicham qui me prend beaucoup de mon temps et j'attends également avec impatience les vols Air Algérie qui vont bientôt mettre le cap sur le Canada. Parlez-nous de votre quotidien… Je travaille actuellement avec une équipe de la chaîne de télévision de la CBC Nation qui prépare un documentaire spécial sur mon intégration parmi les autochtones indiens et le challenge de mon fils Hicham dans le monde du hockey sur glace. Tout récemment, j'ai été contacté également par la chaîne de télé sportive canadienne RDS pour réaliser un documentaire sur le talent de Hicham qui recèle, selon l'expression de l'animateur de cette chaîne, du «zidanisme». J'ai eu également un entretien avec Son Excellence Smaïl Benamara, notre ambassadeur à Ottawa, qui s'intéresse, quant à lui, à la carrière fulgurante de Hicham et qui m'a proposé de le programmer pour un séjour en Algérie, de concert avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et celui de la Culture. J'étais ravi d'entendre pour la première fois un officiel algérien me tenir des propos encourageants qui vont dans le sens de mon rêve. Les projets pleuvent de partout ( rire). J'ai également reçu une communication d'un ami d'Alger qui m'a informé que l'émission TV «Saraha Raha» voudrait également préparer un reportage me concernant. Bien sûr, je ne dis jamais non quand il s'agit de mon pays. Le mot de la fin… Quand j'ai quitté le pays, il n'y avait que 4 ou 5 journaux ; je peux les citer (El Moudjahid, Echaâb, Actualités et El-Hadef). Aujourd'hui, Dieu merci, il y en a des dizaines, dont votre quotidien InfoSoir que je salue et auquel je souhaite une très longue vie. Cela révèle donc les grands changements qui s'opèrent chez nous et que j'aimerais bientôt découvrir avec ma femme et mes enfants qui ont hâte, eux aussi, de voir se matérialiser mes propos élogieux à l'égard de notre belle Algérie.