Des chercheurs américains ont identifié une mutation génétique associée à une exceptionnelle longévité, qui paraît se transmettre à la génération suivante, selon des travaux publiés mardi dans une revue médicale américaine. Les scientifiques du Albert Einstein College of Medicine de New York ont identifié une mutation affectant une enzyme impliquée dans la régulation des lipoprotéines, appelée Cetp, rapportent-ils dans le Journal of the American Medical Association daté du 15 octobre. Les centenaires ont trois fois plus de probabilité d'être affectés de cette mutation génétique que la population générale, et les descendants des centenaires ont deux fois plus de chances que la moyenne d'hériter de cette mutation. La mutation affecte la taille des lipoprotéines constituant le bon et le mauvais cholestérol de l'organisme. Ces lipoprotéines sont plus grosses chez les centenaires que dans la population générale, selon les chercheurs.