Résumé de la 14e partie n L'oncle invite Slimane et sa famille à passer les vacances au bord de la mer. Kenza refuse et pour une fois parvient à s'imposer. Fouad et Nadjiba partent donc, tandis qu'elle reste avec ses parents. — Tu te prives de vacances, dit Nadia. — Pas du tout ! répond Kenza — C'est pour t'imposer que tu as fait cela ? demande encore la mère. — Oui, dit la jeune fille. Tu trouves que j'ai eu tort ? — Oui, dit Nadia. Mais un instant après, elle se reprend. — En fait, tu as eu raison ! — Il y a un instant, tu disais le contraire ! — J'ai réfléchi... J'approuve surtout ce que tu as dit à ton père : que tu ne voulais pas être la chose de ton oncle ! Kenza regarde sa mère, étonnée par ces propos. — Tu as raison de penser que l'argent ne lui donne pas des droits sur toi ni sur la famille... — Papa est trop servile avec lui, dit la jeune fille. — Ne juge pas ton père, dit Nadia, il cherche avant tout l'intérêt de sa famille... tu sais bien que ton oncle l'aide... — Ce n'est pas une raison pour l'écraser de la sorte ! Nadia rit. — En tout cas, tu lui as donné une leçon ! — A qui ? à mon père ou à mon oncle ? — Aux deux ! Ils apprendront, dorénavant, à demander ton avis ! Mais comme tu t'es privée de vacances et moi avec toi, il va falloir que tu te mettes en quatre pour tes révisions ! Je veux que tu décroches ce concours ! — Je le décrocherai, dit la jeune fille. — Tu auras un magistère ! — Et je m'inscrirai au doctorat... — Si ton oncle... — Qu'il le veuille ou pas ! Je ne le laisserai pas prendre de décision pour moi ! Et je travaillerai ! Qu'il le veuille ou pas ! Nadia regarde sa fille avec admiration. — Je te reconnais bien là ! — L'instruction sera la seule condition que je poserai ! Ce sera ma façon de manifester ma liberté ! — Une liberté à laquelle il ne faut jamais renoncer, dit Nadia. — Je n'y renoncerai jamais ! Et elle ajoute : puisque je ne peux épouser l'homme que j'aime, que je fasse au moins les études que je veux ! Nadia la prend et la serre contre elle. (à suivre...)